Fernando Menegazzo : "J’avais ce manque d’être dans une compétition"

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Invité dans Soir de Foot sur Gold FM, le nouvel entraîneur adjoint des Girondins parle de son retour à Bordeaux mais aussi de l'état d'esprit des joueurs quand il est arrivé.

Les sud-américains et l'état mental des joueurs :

"Quand on discute avec tous les brésiliens, même Vale (Valentin Vada), c’est des garçons très bien, bonne mentalité. Après peut-être que par leur jeunesse il y a une petite erreur hors terrain qui peut arriver mais bien sûr qu’on est là pour essayer de les conseiller du mieux possible (...) Il y a certains joueurs qui ont démontré un peu de fragilité psychologique. Mais moi je pense qu’à leur âge, c’est un peu normal. Peut-être qu’ils n’ont jamais vécu ça avant, c’est la première fois et donc on gagne en expérience quand on passe plusieurs fois dans les mêmes situations. Je pense que d’avoir gagné ces deux derniers matchs (Nantes et Lyon) ça fait oublier ça vite. Mais il faut garder ça dans la tête parce que ça peut basculer très vite."

Sa décision de revenir à Bordeaux :

"Après trois ans j’avais ce manque d’être dans une compétition. J’ai passé treize ans de ma vie dans la compétition, il fallait gagner, il fallait prendre les trois points, il fallait être performant, il fallait être professionnel en dehors du football. Et au bout d’un moment, pendant trois ans je n’avais plus rien : je pouvais dormir tard, je pouvais manger ce que je voulais, je n’avais plus les trois points à prendre et donc tout ça, ça commençait à faire beaucoup, ça me manquait beaucoup. Le fait que ça soit Bordeaux, même pour la famille, quand on parle de Bordeaux, je croyais que peut-être j’aurai une résistance de la part de mes filles ou de ma femme mais c’était tout de suite : "On fait les valises !". Je pense que le fait que ça soit Bordeaux, ça a été plus facile de prendre la décision."

L'envie de voir l'équipe gagner en régularité :

"Je me souviens même quand j’étais joueur je parlais beaucoup de régularité, c’est là qu’on avance. Les championnats comme ça, longs, avec beaucoup d’équipes qui sont très rapprochées au classement, c’est l’équipe qui arrive à maintenir une régularité qui va aller plus loin."