Florian Brunet : "On a l’impression d’être spoliés de notre image"

22/02 - 14:18 | Il y a 7 ans
Florian Brunet : "On a l’impression d’être spoliés de notre image"

© Iconsport

Hier soir Floriant Brunet, l'un des représentants des Ultramarines était l'invité de l'After Foot sur RMC pour évoquer les relations difficiles entre les groupes d'ultras et la Ligue ces dernières années.

Il déclare :

"La Ligue ça fait très longtemps qu’on est en discussion avec eux. Il y a eu beaucoup de réunions. Il y a eu beaucoup de promesses, ça a toujours été des débats forts sympathiques, parfois avec des petits fours ou des apéritifs mais c’était plus par politesse parce qu’il n’y a jamais vraiment eu d’actes forts qui en sont ressortis (…) Les fumigènes ça fait partie des sujets où il va falloir négocier d’une manière ou d’une autre. Se mettre autour d’une table sans volonté de négocier et d’arriver à des compromis ça ne sert pas à grand chose, il est un peu là le problème (…) Vous voyez bien l’espèce de vent de révolte qui est venu d'un peu toute la France avec toutes ces banderoles qui sont quand mêmes construites et réfléchies. Vous voyez bien qu’il y a un problème et ce problème il faut le regarder en face. Aujourd’hui nous Ultras on a l’impression d’être spoliés de notre image et de notre travail. Moi j’ai vu pendant le tifo de nos 30 ans, pendant des semaines, pendant des mois, des jeunes de 20-25-30 ans, H24 sur un tifo pour un résultat magnifique que tout le monde a trouvé extraordinaire. Et ces mêmes garçons je les vois pendant 18 heures en garde à vue parce qu’ils ont voulu aller voir un match. C’est la représentation du problème. C’est à dire qu’on utilise notre image, on utilise notre travail, en plus on est bénévoles on ne demande rien, et on est même pas respectés. Le problème aujourd’hui il est là, c’est qu’on est des parties prenantes de la Ligue 1, on est des acteurs majeurs, on utilise notre image. A Bordeaux il y a parfois 15 000 spectateurs, 30% des spectateurs sont condensés dans le Virage Sud, sans nous il n’y a rien. On veut être respectés à notre juste valeur, c’est tout ce qu’on demande."

Retranscription WebGirondins.

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