Malcom : un crack ?

05/04 - 20:12 | Il y a 9 ans

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Malcom Filipe Silva de Oliveira dit plus simplement Malcom fait partie d’une longue liste de jeunes brésiliens prometteurs. Aujourd’hui aux Girondins de Bordeaux, ce jeune attaquant de 19 ans a déjà rempli un de ses objectifs, jouer dans un des championnats européens. L’avenir nous dira s’il obtiendra tout d’abord une place de titulaire dans le club au scapulaire, et s’il réussira à répondre à toutes les attentes qui l’entourent.

Son parcours

Malcom est né à Sao Paulo le 26 février 1997. C’est dans cette ville en évoluant aux Corinthians où il a effectué 51 matchs entre 2014 et 2015 et en y inscrivant 7 buts qu’il est devenu champion du Brésil en 2015. Mais ce n’est qu’à 17 ans que le petit Malcom du haut de ses 1m71 ou peut-être un peu moins à l’époque, a rejoint les Corinthians. C’est dans un club rival de sa ville natale que Malcom a fait ses premières armes : Palmeiras à tout juste 11 ans. Force de la puissance financière et sportive des Corinthians, le Verdao a laissé partir son talent brut à l’âge de 17 ans qui signe alors son premier contrat professionnel. Malcom réussit très vite à intégrer l’équipe première des Corinthians en excellant dans un tournoi junior de Sao Paulo en 2013. C’est l’entraineur Mano Menezes qui entraine maintenant dans le championnat chinois au Shandong Luneng qui l’a ainsi repéré et fait intégrer l’équipe. En parallèle de sa carrière en club, il est aussi très intéressant avec les sélections de jeune du Brésil. En effet, il atteint avec sa sélection la finale de la coupe du monde des moins de vingt ans perdue face à la Serbie de Milan Gajic, un autre grand espoir des Girondins. Il ne devait pas être titulaire lors de cette compétition mais il a su « profiter » de la blessure de Kenedy, très grand espoir du football brésilien qui évolue actuellement à Chelsea, en participant activement à la bonne tenue de la Seleçao (5 matchs).

Un jugador de futbol : un vrai

Malcom a un talent naturel qui a très vite éveillé la curiosité de grands clubs.
C’est un véritable joueur de football brésilien comme on imagine. Il est rapide, aime provoquer balle au pied avec ses dribbles chaloupés. Bref, un joueur qui, comme on dit dans le jargon footballistique, touche du ballon. Ce profil de joueur sud américain à l’aise techniquement plait énormément en Europe. C’est ainsi que le nom de Malcom a circulé dans des grands clubs comme La Roma, Chelsea, ou l’Inter. Mais les offres qui ont semblées les plus sérieuses sont celles de Braga et du Dynamo Kiev qui auraient respectivement proposé 8 et 12 millions d’euros. Mais à l’époque, les Corinthians voulaient prolonger leur pépite. Plus tôt en décembre 2014, Malcom avait aussi visité les infrastructures de l’Olympique de Marseille.
Interrogé sur cet épisode en arrivant à Bordeaux , Malcom avait dit être allé faire du tourisme, ce qui n’avait pas manqué de faire rire Willy Sagnol. 

Son arrivée aux Girondins de Bordeaux

En déboursant 5 millions d’euros pour s’attacher les services du jeune attaquant brésilien Malcom, on peut dire que les Girondins ont fait une belle affaire et un pari sur l’avenir. Amputé de deux de ses meilleurs joueurs lors du mercato hivernal en les personnes de Henri Saivet (6M) et Wahbi Khazri (11M) pour renflouer les caisses du club bien vides, le club se devait de réagir. En effet, la situation économique du club était assez alarmante avec un déficit de 13,4 millions d’euros au terme de la saison 2014-2015. Arrivé le 29 janvier au club, Malcom a pour l’instant effectué 8 matchs pour seulement deux titularisations. On ne peut donc pour le moment pas trop juger le jeune joueur. Même si le peu que l’on en a vu, a été assez prometteur. Notamment sa rentrée en jeu contre Nantes en coupe de France. En tout les cas, Malcom semble se plaire à Bordeaux. Son intégration étant largement facilitée par la présence de deux joueurs brésiliens Jussié et Pablo comme il le dit lui-même.

Il reste 7 matchs de Championnat cette saison pour permettre à Malcom de gagner sa place dans le 11 titulaire d’Ulrich Ramé et de commencer pourquoi pas sa folle épopée vers les sommets européens.

Pierre Casanova

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