La Cour des comptes positive sur le Matmut Atlantique

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Fin septembre, la Cour des comptes a publié un rapport sur les risques financiers supportés par les collectivités avec des stades construits ou rénovés, Bordeaux et le Matmut Atlantique étaient concernés.
Sorti de terre depuis plus de 2 ans déjà, le nouveau Stade de Bordeaux, issu d'un partenariat public-privé (PPP) est salué comme "un modèle financier robuste et peu onéreux", mais il est aussi dit que "le modèle économique devra encore faire ses preuves".
On nous apprend également que, pour éviter ce qui est arrivé au Mans, la ville de Bordeaux s'est portée garante, et paye ainsi 3 millions d'euros par an à Vinci. Et dans l'hypothèse où les Girondins se verraient relégués en division inférieure, la mairie a obtenu de M6 une "lettre d’intention constitutive d’une sûreté personnelle". En d'autres termes, même si le club au scapulaire descend, son prorpiétaire continuera de payer la même somme.
D'autres stades restés dans le domaine public étaient également visés par ce rapport. Par exemple, à Lille, en ce qui concerne le Stade Pierre Mauroy :"D’importants différends sont apparus entre les partenaires public et privé, portant notamment sur les modalités de calcul de la redevance et sur la prise en charge d’importants travaux supplémentaires qui pourraient augmenter de 45 % le coût du projet par rapport au coût contractuel."
Ou encore Marseille avec l'Orange Vélodrome : "L’exploitation de ce stade dans la formule du partenariat public privé représente, sur 35 ans, des fonds publics d’un montant 1,8 fois supérieur à l’investissement initial" (...) La ville court un certain nombre de risques sur lesquels les juridictions financières attirent vivement l’attention."
Donc, en comparaison avec les autres, le Matmut Atlantique est dans le vert.
Stade Matmut Atlantique : le satisfecit de la Cour des comptes