Éric Di Meco : “Cela peut être une bonne chose”

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Il a connu la même situation à Marseille en 1981

Éric Di Meco : "Sachez, pour les jeunes qui nous écoute, qu'il y a 40 ans en 1981, le tribunal de commerce de Marseille avait mis le club en liquidation judiciaire, viré tous les professionnels, ils n'avaient gardé que les plus petits salaires, et avaient fini la saison avec les jeunes de formation. Il y avait le danger de descendre en 3e division, et une descente en 3e division voulait dire la mort du club définitive. Il y a eu un élan de solidarité au niveau du club, mais aussi au niveau des instances, peut-être qu'aujourd'hui on peut plus faire ça, mais la Ligue de l’époque avait tout fait pour renégocier la dette du club. Encore aujourd’hui, le créancier préfère récupérer un peu que tout perdre. Parce que si le club dépose le bilan tu perds tout.

Une dette renégociée, des acteurs locaux qui se battent pour repartir sur des vraies valeurs, cela peut être un challenge. Des fois quand le club part sur une impasse avec surtout des actionnaires qui ne sont pas toujours bien intentionnés et qui oublient les valeurs du club, des fois, ça peut être une bonne chose."

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