BORDEAUX BRUGIT DE PLAISIR

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Bon, ok. Je vous vois déjà arriver. C'était Bruges. C'était Bruges sans 7 joueurs. C'était Bruges sans 7 joueurs et sans ses défenseurs habituels. Mais bordel, 4-0 ! Allez, ne boudons pas notre plaisir et faisons un point sur ce match qui nous place idéalement en tête du groupe.

C'est quasi sans surprise que Gillot nous dévoila la compo. Sané seul à la récup (super bon ce soir, il va manquer contre Ajaccio). Défense habituelle. Et deux attaquants titulaires. La volonté d'aller de l'avant du père Gillot s'est tout de suite fait sentir. Que d'occases dans cette première mi temps où nos Gigis ont ultra dominé la CFA nantaise, euh non, le champion de Belgique.

Sané sur corner (15è), Gouffran sur un magnifique tacle passe décisive en forme de tir de notre Cheikh préféré (25è), un belge contre son camp (me souviens plus de son nom) (47è) et Jussie sur une pass décisive de Mariano (70è) sont nos buteurs.

Gillot l'a dit en conférence d'après match. Bordeaux était-il au largement au-dessus ou Bruges était-il dans un sale soir ? Quoi qu'il en soit, l'animation offensive était un régal. Prise d'intervalles, décalage, une deux. Mariano a joué encore plus haut que Daniel Alves et Tremoulinas vaut au moins 4 Maxwell.

Encore une fois, le débat du verre à moitié plein ou à moitié vide se pose. On doit planter 2 ou 3 buts de plus. Cheikh Diabaté, notamment, malgré sa volonté à toute épreuve, son pressing et son envie de bien faire va devoir apprendre à lever la tête et à arrêter de vouloir dribller lorsqu'il n'a plus qu'à la pousser au fond. 

Notons que Plasil a joué la totalité du match en distillant de bons ballons et que ce score fleuve nous a permis de voir Sacko jouer ses premières minutes de la saison. Il semble avoir une pointe de vitesse à faire pâlir Gabriel Obertan.

Gillot nous a démontré ce soir que Bordeaux pouvait jouer l'offensive tout en restant équilibré et en ne concédant pas ou peu d'occasions. C'est grace à cet état d'esprit que Bordeaux prendra 3 points contre Ajaccio dimanche. On y croit !