Bilan compliqué pour Ricardo, Bordeaux en reconstruction

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Ricardo a disputé 10 rencontres à la tête de l'équipe des Girondins de Bordeaux depuis sa nomination. 7 matchs de Ligue 1, et 3 matchs d'Europa League. Son bilan global est négatif, plombé par les défaites sur la scène européenne. Explications.
UNE MAUVAISE SÉRIE
10 matchs : 3 V - 2 N - 4D
Différence de buts : +1 avec 12 BP 11 BC
Moyenne de buts marqués/matchs : 1,2
Moyenne de buts pris/matchs : 1,1
Bordeaux marque, mais Bordeaux encaisse toujours en moyenne au moins un but par match depuis sa prise de poste. Si Bordeaux est sorti de la zone rouge et occupe la 8e place de Ligue 1 avec 14 points, sur les 5 derniers matchs Bordeaux a perdu 3 fois, fait un match nul (contre le Stade de Reims) et gagné une fois (contre Nantes 3-0). C'est insuffisant.
UN EFFECTIF TROP LIMITÉ EN QUALITÉ
Le turnover instauré s'essoufFle et ne permet pas à l'équipe de rester performante. Le collectif n'est pas assez costaud pour permettre à chaque entrant d'apporter au groupe. Les absences de Cornelius qui s'est vite rendu indispensable, ou de Kamono sont préjudiciables. Hier en Russie, la faiblesse du banc de touche des Girondins était criante. Les entrées de Youssouf ou de De Préville n'ont rien apporté au 11, et ont affaibli un collectif déjà fragilisé par le manque de cohésion.
L'exemple de Jules Koundé qui a enchaîné son 18e match de la saison contre le Zénith (1620' de jeu, seul Costil a joué plus avec 1710') est révélateur. Il ne peut pas faire de miracle derrière et colmater les brèches du haut de ses 19 ans. Il a besoin de souffler. Quel joueur pourrait le remplacer ? Jovanovic est la seule solution après son bon match face à Nantes. C'est à Ricardo de prendre une décision.
BORDEAUX EST EN APPRENTISSAGE
À la 65e minute de jeu, le collectif bordelais a baissé de rythme contre le Zénith. Bordeaux n'a pas l'habitude de jouer avec autant d'intensité ses rencontres. Les joueurs sont inexpérimentés à ce niveau et doivent apprendre à mettre ce rythme de jeu à chaque match, pour produire et reproduire les mêmes efforts afin que cela devienne une habitude et un automatisme, et ainsi gommer les erreurs de concentration.
Si cette campagne européenne fait mal, elle doit servir aux joueurs, aux coachs à "performer" en Ligue 1 en mettant les mêmes ingrédients : combativité et intensité. Ce fut le cas face à Nantes. La réception de Nice dimanche au MATMUT Atlantique est déjà un tournant, car un autre résultat qu'une victoire sera considéré comme un échec. Bordeaux basculerait alors dans la deuxième partie du classement de Ligue 1 et plongerait dans la crise. À Ricardo et aux joueurs de faire le travail pour construire notre équipe et valider le travail par une victoire dès dimanche face à l'OGC Nice.
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