Bordeaux confirme son espoir européen

26/02 - 10:32 | Il y a 12 ans

© Iconsport

Dans le match en retard de la 24ème journée, Bordeaux voyait Lorient venir à Chaban-Delmas. Le but de ce match était simple : gagner pour espérer et se rapprocher des places européennes.

Mais le match auquel la faible affluence a pu assister n'a pas été de tout repos pour les hommes au scapulaire (ndlr : un peu plus de 12.000 supporters  se sont rendus dans l'antre girondine). Bordeaux, comme face à Evian quelques jours auparavant, subit énormément le jeu lorientais. L'équipe girondine n'arrive pas à poser le pied sur le ballon et le jeu lorientais se met petit à petit en place. Il faut un Carrasso des grands soirs pour empêcher l'ouverture du score des bretons. Suite à un jeu très fluide et qui va vite, Aboubakar n'hésite pas et s'en va frapper le ballon d'une demi-volée qui trouve le portier bordelais sur sa course qui finira sur la barre transversale. Première chaude situation bretonne qui sonne comme une alerte côté bordelais.

Au fur et à mesure du match, Bordeaux essaie de monopoliser le ballon pour calmer les ardeurs lorientaises. Mais l'équipe visiteuse est très bien en place ce qui empêche tout danger. L'équipe au scapulaire prend son temps et trouve le salut par l'un de ses péchés mignons : les coups de pieds arrêtés. On s'approche de la demi-heure de jeu. Grégory Sertic profite d'un coup franc excentré pour distiller un ballon, dans la surface orange et noire, sur la tête d'Henri Saivet qui catapulte le ballon au fond des filets. La combinaison Sertic-Saivet (re)fonctionne à merveille en l'espace de seulement quelques jours. Le franco-sénégalais profite du laisser-aller de la défense bretonne. Comme face à Evian, le joueur est absent de tout marquage. Dès ce but, Bordeaux se lâche, se libère enfin. Mais quelques minutes plus tard, Lorient parvient avec énormément de réussite à égaliser grâce à Diallo. Via un raid solitaire, le milieu de terrain profite de multiples contres pour mettre le ballon au fond. Cédric Carrasso ne peut contenir sa colère en encaissant un tel but. Et les bordelais commence de nouveau à subir le jeu lorientais. Mais Bordeaux reste impérial derrière à l'image de tacles réalisés par Orban très réussis. Ce dernier parvient à anticiper une passe bretonne et partir en phase offensive. Il profite du boulevard qui est laissé par le côté droit merlu pour ajuster un centre qui trouvera un Diabaté qui marquera un but tout en justesse avec un plat du pied qui finira en pleine lucarne d'un gardien lorientais pris à la renverse sur la frappe. Les deux équipes se quittent à la mi-temps sur un score de 2-1.

En seconde mi-temps, Bordeaux joue encore plus pour tuer cette rencontre. Le deuxième acte est moins brouillon que la première où le déchet technique s'est  fait cruellement ressentir. Mais l'équipe bordelaise parvient à sceller la rencontre suite à une nouvelle montée offensive d'Orban qui adresse un ballon dans la surface adverse. Le cafouillage entre le gardien et le défenseur lorientais permet à Guillaume Hoarau, fraichement entré, de contrôler et de marquer en opportuniste. Le réunionnais marque son premier but sous les couleurs bordelaises et c'est toute une équipe qui s'en va l'embrasser pour ce grand moment. Alors qu'on se dirige vers une victoire bordelaise, Bordeaux recommence à jouer avec ses vieux démons. Sur un corner lorientais, les Girondins encaissent un nouveau but suite à une mauvaise anticipation de Hoarau. Les coéquipiers de Cédric Carrasso feront le dos rond , comme au début de la partie, pour remporter les trois points.

Coup de sifflet final. Les marines et blancs peuvent (enfin) exulter pour fêter leur deuxième victoire consécutive. Les hommes de Francis Gillot doublent Reims et sont désormais à la septième place de la Ligue 1. A seulement un point de Lyon, trois de Marseille et cinq points de Saint-Etienne, l'équipe au scapulaire peut se remettre à rêver d'Europe. Mais la route est encore longue, l'espoir est attendu à Sochaux ce samedi pour connaitre un défi contre Lyon ,dans un peu plus de dix jours, pour une fin de saison qui peut être excitante.

#Ligue1