Des motifs d’espoirs pour les Girondins [Joueur par joueur Bordeaux-Nice]
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Albert Riera : il reconduit pour la première fois le même 11 d’un match à l’autre. Est-ce pour cette raison que les intentions collectives et individuelles de ses joueurs étaient meilleures que face à Auxerre ? À l’exception d’Alberth Elis qui passe à côté de son match, les choix du coach étaient cohérents. Il a réalisé un coaching intéressant à la 74e et les entrées de Sissokho, Vetro et Biumla. Le passage dans l’axe de Livolant et le positionnement de Vetro à droite a amené un peu de folie dans les dernières minutes.
Kalle Johnsson : 6 sauvetages, 2 montants, et 52 ballons touchés pour un match plein du suédois qui a retardé l’échéance longtemps et permis à Bordeaux d’espérer jusque dans les derniers instants du match
Vital Nsimba : il a alterné le bon et le mauvais. Le bon tout d’abord avec sa détermination, sa vitesse et son envie de jouer haut, vite vers le but adverse sur son côté gauche. Sans réussite offensive, il a été décisif dans le mauvais sens du terme sur le plan défensif. En effet, il est impliqué sur deux buts marqués par Nice. Le premier en concédant une faute limite de surface de réparation, Nice marque sur le coup franc. Puis, au retour des vestiaires, en retard sur son attaquant, il est pris dans le dos et de vitesse, et concède le pénalty. Il perd 25 ballons, ce qui est énorme, et gagne 9 duels. Il ne réussit aucun centre.
Jean Marcelin : il a assuré sur plusieurs phases défensives la couverture de l’axe central pour suppléer Barbet. Il a livré un match plein dans le combat avec 13 duels remportés au total (sol+aériens).
Yoann Barbet : il remporte ses 4 duels au sol et utilise la profondeur dans les relances. Il a au bout de son pied un coup franc à la dernière minute du temps additionnel. S'ensuit une discussion de plusieurs secondes avec le banc pour savoir comment le créer. Finalement, il décide, sans doute en suivant les consignes, de la mettre fort devant le but. Dommage qu’il n'a pas frappé directement compte tenu de sa qualité de pied dans cet exercice.
Clément Michelin : Il a tenté offensivement d’apporter le danger avec détermination, mais la qualité d'exécution n'était pas toujours au rendez-vous sur le plan technique. Il gagne 11 duels au sol, un record pour l'équipe bordelaise dans ce match. Il réussit deux centres.
Danylo Ignatenko :très actif dans cette rencontre, il a tenté de compenser défensivement les retards de placement de Diaz. Il intègre bien son rôle de jouer axe central sur certaines phases de jeu. Offensivement, il n'a pas hésité à percer le milieu pour apporter le danger.
Gaëtan Weissbeck : très en jambe dans un rôle qui lui convient mieux, il a animé les offensives bordelaises en jouant vite vers l’avant. Il marque le deuxième but des Girondins d‘une frappe de 20 mètres puissante, ce qui récompense son bon match. La passe décisive est signée Davitashvili.
Pedro Diaz : ses replacements défensifs sont trop lents, faisant à chaque fois le décalage. Dominé par le milieu de terrain adverse, il ne gagne que 3 duels. Notons à son actif des incursions offensives trop rares.
Jérémy Livolant : 37 ballons touchés seulement et des gestes techniques parfois hasardeux. Il compense par l’envie, et la détermination. Il ne rate pas sa reprise de volée sur son but. Il reprend parfaitement le centre d’Elis sur cette action. Il termine le match dans l’axe de l’attaque
Alberth Elis : on ne retiendra que son centre décisif sur le but de Livolant. Auparavant, il s’est caché sur le terrain. Il touche 13 ballons en 61 minutes de jeu. Remplacé par Davitashvili à la 61e, passeur décisif pour Weissbeck.
Zan Vipotnik : il a eu l'opportunité de marquer. Dès la 4e minute, il tergiverse à 20 mètres du but de Bulka alors qu’il est seul. Il fait une reprise acrobatique à la 18e, mais Bulka la sort, et il place une tête croisée que le gardien niçois sort à nouveau (24e). Remplacé à la 74e par Vetro. Ce dernier obtient l’ultime coup franc pour Bordeaux.
N.P
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