Formation : les propos de Romain Ferrier sur les talents émergents des Girondins (Bakwa, De Lima, Louis-Jean)

20/01 - 11:46 | Il y a 1 an
Au cours d'un entretien d'une vingtaine de minutes sur ARL, l'entraîneur de la N3 bordelaise revient sur le poids que pèsent les jeunes Marine et Blanc comme Dilane Bakwa.
Formation : les propos de Romain Ferrier sur les talents émergents des Girondins (Bakwa, De Lima, Louis-Jean)

© Iconsport

"Pour Bakwa, c'est un jeu d'échecs"

Romain Ferrier sur ARL : “On parle de réussite quand un joueur devient régulier dans ses performances et dans la compétition. S’il est de temps en temps performant, de manière épisodique, c’est plus compliqué. Un coach a besoin de fiabilité et il n’est pas là à se demander : “Il va nous faire quoi aujourd’hui ?".

Les coachs ont besoin de certitude au niveau pro car ils sont jugés sur leurs résultats.

Un jeune joueur comme Dilane (Bakwa) est un joueur très particulier puisque c’est un joueur de déséquilibre, c’est de plus en plus rare aujourd’hui. Il est devenu une cible et un danger pour les équipes adverses, il l’a prouvé en début d’année et depuis les équipes s’adaptent. Les joueurs adverses ont une prise plus musclée sur lui, ils essaient de le déstabiliser car ils savent qu’il est jeune.

Le plus dur (pour Bakwa), ça va être de s’adapter à nouveau parce que c’est un jeu d’échecs en fait. Je tente un coup offensif, ça répond en face, je dois tenter autre chose. À lui de découvrir d’autres possibilités et plus il aura de cordes à son arc et plus il sera dangereux pour les adversaires.”

L’importance de la formation des jeunes girondins

Les chroniqueurs d’ARL, au cours de l’émission, ont rappelé l’importance de la jeunesse au sein du club, et plus particulièrement dans la survie de ce dernier.

En effet, la vente des jeunes joueurs comme Sekou Mara ou encore les pourcentages sur les ventes de Laborde, Tchouaméni et Koundé ont aussi permis de sauver le club d’une situation de crise inédite.

À propos des jeunes de N3 qui s’affirment en Ligue 2 : 

“C’est une fierté pour nous, au départ il y a de l’excitation mais aussi un peu d’anxiété parce qu’on se dit qu’on les a formés au maximum de ce qu’on pouvait, maintenant il n’y a plus qu'à pouvoir les mettre et les confronter à ce niveau-là. C’est le plus périlleux pour tout le monde car on a pas de certitude avec un jeune joueur au départ et après ça ne peut être que de la bonne surprise ensuite.

Les garçons qui ont été posés (en Ligue 2), n’ont presque jamais déçu. Nous formateurs, nous sommes attachés évidemment au contenu, la progression dans le jeu, l’adaptation aux matchs mais on reste obligés de les préparer à ce qu’est l’exigence du haut niveau.

On doit en faire des compétiteurs et des vainqueurs car ils seront jugés là-dessus mais on est surtout en recherche de leur développement sur la connaissance du jeu et surtout de leur apporter un maximum pour répondre aux exigences du plus haut niveau.

On a des garçons qui sont essentiellement de notre région. Il faut redynamiser cette identité, être Girondin de Bordeaux c’est un désir, c’est un souhait et tout le monde est fier de porter ce maillot. Ces jeunes comme De Lima ou Louis-Jean qui sont de notre région font notre fierté aujourd’hui.”

 

#Formation des Girondins