Gernot Rohr : "Il ne faut pas s'affoler, on n'est pas à un jour près"

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Interrogé par Sud Ouest, Gernot Rohr a refusé de tirer la sonnette d'alarme sur la situation des Girondins de Bordeaux. Pour lui, les critiques sont exagérées.
Loin des yeux, près du cœur. Présent lors des matchs face à Ventspils et à Mariupol, Gernot Rohr suit de près l'évolution de son club de cœur, les Girondins de Bordeaux. L'actuel séléctionneur du Nigéria s'est confié à Sud Ouest et n'est pas aussi alarmiste que certains.
D'abord interrogé par la situation globale du club, Gernot Rohr trouve que "les dirigeants ont fait le maximum pour faire face à cette situation de transition". Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne s'identifie pas à la façon de faire de Gustavo Poyet. "Il a le sang chaud et n’a pas toujours eu la patience. J’ai vu des matches, et notamment contre Mariupol, j’étais derrière le banc de touche, où il était très agité. Ses déclarations en conférence de presse, je ne me serais jamais permis de les tenir personnellement sur mes employeurs. Il a pété un plomb." Il a ensuite poursuivi sur le fait que les Girondins n'aient pas trouvé de successeur à l'Uruguayen. Pour lui, il n'y a pas le feu au lac, les choses ne sont pas si noires que cela. "Moi, je trouve que dans ces circonstances, le club s’en sort plutôt bien. Le jeune Kalu, que j’ai sélectionné en équipe nationale, est très bien et il va à terme remplacer Malcom. Palencia, l’arrière droit, est pas mal. Briand, c’est une bonne opportunité."
Enfin, pour le sélectionneur du Nigéria, "il ne faut pas s'affoler, au contraire, on n'est pas à un jour près. Parce que l’équipe est intacte, elle l’a prouvé. Elle peut se qualifier demain. Le sportif tient la route. Il ne faut pas prendre une décision pour en prendre une, mais privilégier le bon choix. Il n’y a pas d’urgence absolue, juste une urgence relative", a-t-il conclu. Tout va bien, donc.
Girondins : pour Gernot Rohr, "il n’y a pas d’urgence absolue"