Girondins : "Cette impatience et cette panique m'inquiètent"

17/08 - 10:32 | Il y a 2 ans
Dans le Talk ce mardi soir, le chroniqueur Jonathan d'Agostino est revenu sur la courte victoire face à Concarneau (1-0), et les sentiments d'impatience et de panique qu'il a ressentis.
Girondins : "Cette impatience et cette panique m'inquiètent"

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Frustration

 

Jonathan d'Agostino dans le Talk : "Je suis sorti du stade très énervé malgré la victoire. J'étais loin d'être satisfait et je n'ai pas aimé ce que j'ai vu. Il y avait un manque criant d'intensité. Défensivement, les joueurs étaient loin de leur adversaire, offensivement on a vu un jeu stéréotypé, arrêté, on allait rarement presser l'adversaire. L'apothéose est le début de la seconde mi-temps, c'était lent. On ne voit pas une équipe qui joue la montée."

Leader en dedans

 

Il poursuit : "Une fois cette frustration passée, j'ai cherché ce qui ne collait pas aux Girondins de Bordeaux sur le terrain. Physiquement, la répétition des efforts est complexe. Avec notre banc on termine mieux le match que Concarneau. Nos leaders sont un peu en dedans, en particulier Nsimba qui au bout de 60 minutes a été en difficulté. Yoann Barbet a été moins tranchant et moins mobilisateur que par le passé. On se rappelle que leurs premiers matchs avaient été compliqués l'année dernière, on peut leur laisser du temps aussi.

Concernant le coach, beaucoup ne comprennent pas sa reconduction à juste titre. Le choix tactique n'a pas été payant. De plus, ça se cherche encore entre les joueurs et le coach."

Maitrise des émotions

 

"Enfin, on n'arrive pas à gérer l'ambition affichée cette saison. Tout le monde se dit que Bordeaux est l'ultra favori. Je vois trop de prudence, d'hésitation dans le jeu. Je vois le club, les supporters avec un visage fermé. On a senti très vite la tension du résultat. On sent de la panique chez tout le monde. Les traumatismes des saisons passées sont présents. Le débat qui se créer autour de Guion montre le sentiment de panique qui monte. La Ligue 2 est dure, longue et compliquée et il ne faut pas oublier que le statut du club ne te met pas au-dessus des autres clubs. Cette impatience et cette panique m'inquiètent."

Écoutez ces propos dans cet extrait :

 

 

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