Girondins : "L'interview de Jean-Louis Triaud c'est le baiser du scorpion"

02/01 - 08:27 | Il y a 4 mois
Dans le Talk sur WebGirondins, le spécialiste du sport business David Gluzman explique ce qu'il retient de l'interview de Jean-Louis Triaud publiée Sud-Ouest au mois de décembre. En cas de liquidation l'association Girondins de Bordeaux pourrait maintenir Bordeaux à un niveau raisonnable. Détails.
Girondins : "L'interview de Jean-Louis Triaud c'est le baiser du scorpion"

© Iconsport

Écoutez ces propos ou lisez-les :

 

"Il y a quelqu'un qui bosse de façon ouverte pour potentiellement nous maintenir à un niveau raisonnable en cas de liquidation"

 

David Gluzman dans le Talk sur WebGirondins : "La seule nouvelle positive de cette interview de Jean-Louis Triaud est que, désormais, il a pris conscience de deux choses. De plus, Philippe Diallo avant sa réélection, a dit lors de sa tournée des médias qu'il suivait attentivement la situation des Girondins de Bordeaux. S'il y a liquidation, la jurisprudence actuellement est de renvoyer le club en régional, puis c'est aux ligues régionales de décider dans quelle division repart le club. Jean-Louis Triaud rebondit là-dessus et dit que l'important pour lui est la National 3. Car, en cas de liquidation, le plan serait de demander la clémence à l'endroit des Girondins de Bordeaux et de repartir au niveau de la réserve et de la N3. Pour cela, l'association Girondins de Bordeaux qui est alimentée financièrement traditionnellement par la société anonyme, donc par Gérard Lopez, doit être indépendante financièrement.

Il y a une prise de conscience affirmée de cette situation de la part de J-L Triaud. Je prends un peu cette interview comme le baiser du scorpion, car il a brossé Lopez dans le sens du poil en rappelant que ce n'était pas forcément de sa faute la situation du club. Mais attention, le laïus des influenceurs des réseaux sociaux qui nous dit que c'était soit Gérard, soit le district n'est pas forcément vrai. On se rend compte qu'il y a quelqu'un qui travaille de façon ouverte pour potentiellement nous maintenir à un niveau raisonnable en cas de liquidation. Cela nous donne un filet sécurité. Donc, cette petite musique de nous dire que c'est soit Lopez, soit la mort totale n'est pas forcément vrai."

À lire >> Bordeaux-Locminé. Jacques Pichard : “On peut rivaliser avec les Girondins”