Les Girondins ne tirent pas la sonnette d’alarme

12/03 - 23:44 | Il y a 5 ans
Jusqu'ici tout va bien. Ce pourrait être l’expression qui résume la conférence de presse avant le déplacement à Dijon, dernier du championnat.
Les Girondins ne tirent pas la sonnette d’alarme

© Iconsport

Sourires et confiance

Les sourires étaient de sorties pour l'entraîneur Jean-Louis Gasset et Paul Baysse lors de la traditionnelle conférence de presse d'avant match. Pourtant, Bordeaux, 15e du championnat, n'a plus gagné depuis presque deux mois (NDLR Dernier succès face à Angers 2-1 le 24 janvier). L’équipe reste sur  une série de 8 matchs sans victoire avec 7 défaites et un match nul. 8, c’est le nombre de points qui sépare Nîmes le barragiste des Marine et Blanc.

Pour autant, Jean-Louis Gasset ne tombe pas dans le catastrophisme et veut encore voir le positif : “Si on garde la qualité du jeu, cet état d'esprit et qu'on y ajoute l'efficacité, je pense qu'on peut être un peu plus heureux (...) Il y a urgence de point bien sûr. Mais il ne faut pas tomber dans la catastrophe. C'est nous le problème. Si on voit l'équipe des Girondins de Nîmes, on est inquiet. Si on voit celle contre Paris, avec le mental c'est mieux. Je pense que les joueurs ont pris conscience que tout le monde devait réaliser une bonne fin de saison.”

Les Girondins concentrés sur leur jeu

Sauf que les Girondins ont perdu face au PSG. De plus, ils sont en panne sèche de buts. Avec 3 buts marqués en 10 matchs, il serait peut-être temps de secouer le cocotier. C’est ce qui a été fait avec les sorties médiatiques de Yacine Adli et Laurent Koscielny. Mais elles n’ont pas produit d’effet à court terme. Interrogé sur ces coups de gueule, Paul Baysse a jugé nécessaires ces coups d’éclat médiatiques pour faire bouger un vestiaire fracturé : “Il y a des choses qui ont été dites, je pense que c'est bien à un moment donné de se dire les choses. Après, il y a un temps pour tout. Ce n'était pas un règlement de compte. C'était des choses qui pèsent sur nous tous. Chacun doit voir de quelle façon il a envie de terminer la saison avec le club.”

De plus, le défenseur central bordelais ne s’affole pas et veut rester positif avant ce match crucial pour le maintien en Ligue 1 : “Je pense que c'est surtout la manière qui compte. On va à Dijon avec nos armes, nos qualités pour faire un gros match. On connaît leurs joueurs, leur façon de jouer. Le plus important c'est nous. Il ne faut pas se mettre de pression négative par rapport au résultat.” 

Si il ne faut pas se mettre de pression négative, peut-être qu’il faudrait se mettre de la pression positive, attention pas celle qui coulait dans les bars d’antan. Mais avoir la pression du résultat de temps en temps ne ferait pas de mal au club et à ses joueurs.  

Jean-Louis Gasset poursuit : “Je pense que les joueurs ont pris conscience que tout le monde devait réaliser une bonne fin de saison." Mais ont-ils conscience que le club est en danger ?

La méthode Coué suffira-t-elle à sortir le club de l’ornière ? Comme d'habitude le terrain livrera son verdict dimanche juste avant 17h.

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