Marc Planus : "Si c'est pour faire la marionnette comme avec beaucoup d'anciens, il ne faut pas compter sur moi"

24/04 - 11:30 | Il y a 3 ans
Invité sur l'Équipe TV, Marc Planus a réagi à la situation du club et la gestion de King Street et du président Longuépée qui ont tout fait pour écarter les anciens du projet.
Marc Planus : "Si c'est pour faire la marionnette comme avec beaucoup d'anciens, il ne faut pas compter sur moi"

© Iconsport

"Après King Street s'est entêté avec cette suffisance"

Marc Planus : "C'est très compliqué de gérer un club actuellement en France. Personne ne pouvait prédire la pandémie, le football français est compliqué, Bordeaux a été acheté par deux actionnaires dont l'un a très mal géré le club en laissant les ruines de Pompéi. Après King Street s'est entêté avec cette suffisance. Ils ont été incapables d'écouter les gens qui étaient en place.  La formation cela a été une anastrophe. Avec ce conglomérat portugais qui a essayé de faire de l'argent avec la formation au détriment presque de l’équipe professionnelle. À partir de ce moment là, ou on a vu ces personnes s'entêté et s'entourer du copain, du beau frère de la grand-mère, on a compris que cela ne servait à rien."

"Ces gens n'ont rien à faire dans le football"

"C'est pour ça que j'ai décliné les offres, car je savais que cela ne servait à rien (…) J'ai eu un rendez-vous avec Frédéric Longuépée… c'est bizarre il y a un an nous n'étions pas assez reconnus pour donner des conseils aux Girondins. Aujourd'hui, on voit ces personnes à l'entraînement (NDLR Laslandes et Mavuba).  J'avais donné le nom de Lilian Laslandes à l’époque pour venir épauler le club. Il vit à 5 km du Haillan et on ne l'a jamais convié, c'est une honte. Ces gens n'ont rien à faire dans le football. Je viendrais dans le club que si les conditions me conviennent. À Lyon ou à Montpellier, les joueurs ne sont pas plus importants que le club. Ca on n'a jamais réussi à le faire à Bordeaux. Si un jour on me demande de revenir au club, si c'est pour faire la marionnette comme avec beaucoup d'anciens qui ne donne jamais leur avis par peur de perdre leur poste, en bien il ne faut pas compter sur moi. C'est ma réponse mot pour mot à Longuépée lorsque je l'ai rencontré (...) C'est bien d’avoir des anciens, mais si leur parole n'est pas écoutée, ça sert à quoi ?"