Pierre Hurmic : "Frédéric Longuépée n’est plus qualifié pour continuer à présider les Girondins"

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Le nouveau maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, est revenu sur la situation des Girondins pour Yahoo. Il insiste sur le fait que le club doit prendre un nouvel élan traduit par un départ de Frédéric Longuépée. Extraits.

Besoin d’une nouvelle direction

On ne peut pas continuer à présider un club, en s'étant mis à dos les supporters. En ce qui concerne le dossier des Girondins de Bordeaux qui s'est invité dans cette campagne électorale, j'ai envie de dire que j'ai invité dans cette campagne électorale. Je pense que le club fait partie de l'âme de la ville. Les Bordelais sont très attachés à ce club des Girondins de Bordeaux, qui a quand même été un peu maltraité ces derniers mois.

Une incertitude depuis le début

 J'ai été un des rares élus à s'opposer à ce qu’un fonds de pension américain s'empare de ce club en recherchant un retour sur investissement à court terme. Ce qui me paraissait difficilement compatible avec des projections à long terme qui doivent être celles des clubs de football. Quand j'ai commencé à dire, en tant que maire : “je vais quand même m’intéresser de très près au devenir des Girondins”, on m'a accusé d'ingérence insupportable dans la gestion du club. Ce n’est pas de l’ingérence, c’est de la politique.

Un devoir important

Le maire de Bordeaux, quel qu'il soit, à le devoir de s'intéresser au devenir du club. Nous avons en plus quelques relations contractuelles qui font qu’on n'a pas le droit de se désintéresser de ce devenir. J'ai vraiment l'intention, malgré les accusations d'ingérence qui ont déjà été formulées, de m'impliquer dans le devenir du club. Je veux essayer de rassurer les Bordelais et puis voir si le fonds de pension américain est en mesure d'assurer la pérennité du club.

La menace DNCG

J'ai été très inquiet, quand j'ai vu que déjà cette semaine il avait rendez-vous avec la DNCG pour un peu crédibiliser leur plan et que c'est eux qui ont demandé à ce que ce rendez-vous soit décalé dans le temps. Ils disent pour des raisons d'agenda, mais tout le monde comprend que c'est parce qu'ils ne sont pas prêts. Je trouve assez regrettable qu'il ne soit pas aujourd’hui près et en mesure de donner des lignes concrètes sur la façon dont ils entendent investir pour le club dans les années qui viennent.

Longuépée, départ exigé

J'ai demandé d'ailleurs le départ de monsieur Longuépée, en considérant que monsieur Longuépée n’était plus qualifié pour continuer à présider le club. Il a quand même réussi l'exploit de se mettre à dos les supporters. La veille du 2nd tour de l'élection, 3000 personnes sur la place Pey Berland devant la mairie de Bordeaux réclamant la démission de monsieur Longuépée. Cela traduit quand même une perte de confiance entre les supporters et le président du club. On ne peut pas continuer à présider un club en s’étant mis à dos les supporters, avec des mesures, qui ont quand même été jugées impopulaires, mais qui étaient également particulièrement arrogantes. J'ai bien l'intention de mettre sur table, dans les discussions avec King Street, une nouvelle présidence du club des Girondins qui soit de nature à apaiser les relations avec les supporters.

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