Projet de jeu, coup de gueule de Gérard Lopez et les Girondins David Guion répond

26/01 - 12:02 | Il y a 1 an
Ce jeudi matin a eu lieu une conférence de presse du coach des Girondins David Guion avant la rencontre face à Dijon ce samedi. Il est revenu sur les propos du président et le projet de jeu qu'il mène avec les Girondins de Bordeaux.
Projet de jeu, coup de gueule de Gérard Lopez et les Girondins David Guion répond

© Iconsport

Déception face aux mauvais résultats

David Guion devant les médias : “Alors, en effet, depuis quelques matchs on a lâché des points qui me semblaient à notre portée. Évidemment je l’ai dit aux joueurs, je suis exigeant avec eux, je ne veux pas les lâcher là-dessus et c’est tellement important de ne pas lâcher de points comme on l’a fait contre Amiens dans les arrêts de jeu, il est important de garder une continuité au niveau des victoires afin de rester là-haut.

L’important est de ne pas avoir de creux et d’être tout de suite réactif. C’est pour ça qu’après le match contre Amiens, on était tous déçus et en colère d’avoir lâché cette victoire dans le temps additionnel.

Maintenant, j’ai aussi une vision globale de tout ce que l’on doit faire mais dans cette vision globale, je rappelle qu’il y a une réflexion et je dois rester dans ce qu’on a mis en place depuis le début de la saison. Je comprends que l’on peut s’interroger sur le fait de perdre, en effet, deux points à deux minutes de la fin. On est tous, encore une fois, très très déçus."

Le projet des Girondins avec les jeunes de la formation

 

Il poursuit : "Maintenant, comme je vous dis, j’ai une vision claire du projet et je dois continuer d’avoir cette vision large et cette influence dans les matchs qui vont arriver et sur cette phase retour. À savoir, il y a notre projet club, le projet sportif qu’on a déterminé très très tôt dans la saison, rappelez-vous, je ne vais pas refaire l’historique.

Quand je suis allé voir mon président au mois de juin, je lui ai proposé de tourner le projet de jeu autour de nos jeunes joueurs, notamment ceux du centre de formation que j’avais identifié et que j’avais déjà vu.

À l’époque, il n’y avait pas les problèmes qu’on a connus à l’intersaison. C’était vraiment quelque chose que je voulais faire parce que j’avais identifié ces jeunes et je trouvais que c’était important qu’on puisse remettre le centre de formation et remettre l’esprit girondin au cœur du projet. Ce que le président a tout de suite validé et m’a suivi dans ce projet-là.

On reste dans ce projet avec l’idée, en effet, de faire jouer les jeunes et ça sera le cas pendant cette phase retour et c’est pour ça que ces dernières semaines, vous avez vu Johaneko jouer, le petit Vetro qu’est aussi rentré, vous voyez des jeunes qui apparaissent alors qu’il y d’autres choix qui auraient pu être faits. C’est important pour moi de rester dans ce projet club que j’ai défini et que le président a validé en début d’année."

"Continuer la progression individuelle et collective"

 

"Après, je me dois aussi de continuer de faire progresser mes joueurs. Également, à propos de mes joueurs, ils sont très sensibles à leur progression individuelle et je pense que, là-dessus, des Gregersen, des Maja, des Poussin ont bien avancé et on doit continuer d’avancer sur ces six mois qui arrivent et cette phase retour. Ça aussi, c’est une grande priorité pour moi et puis, ensuite, on doit être très attentif et je me dois aussi de développer le projet d’identité de jeu dont on vient de parler.

C’est pour ça qu’on a beaucoup travaillé pendant ces quinze jours là-dessus et je pense, de l’avis des observateurs et des entraîneurs qu’on rencontre, qu’on avance bien. Encore plus depuis la trêve hivernale et je pense que l’on commence à avoir un jeu qui tient la route. Pas assez long dans la durée, je suis d’accord avec vous, c’est les choses que l’on doit améliorer.

Ça aussi, c’est une vision importante pour moi et après, évidemment, il y a les résultats qui sont l’objectif et ça aussi c’est très important. Par rapport au début de saison, l’objectif a été modifié en cours de saison et quand on s’aperçoit qu’on est deuxième à mi-parcours , on réajuste nos ambitions.

Mo, j’ai cette vision-là, elle est claire et globale. Je ne peux pas m’arrêter seulement à la 92e minute d’Amiens ou à un ou deux matchs qui arrivent. Je me dois de développer tout ce que je viens de vous dire, tous ces points qui me semblent essentiels pour les Girondins et pour que le club avance.”

Je vous dis ça pour vous expliquer que mon travail est global et que je ne peux pas être tout le temps dans l’émotion après un match et d’avoir pris un but à la 92e minute.

On peut avoir des périodes un peu plus difficiles. Je pense qu' un pilier important c’est l’identité de jeu et sur ces quinze jours-là, il était important de renforcer cette identité de jeu. C’est un pilier déterminant. C’est pour ça que je vous rappelle, au niveau de mon travail qui est essentiel, encore une fois dans cette vision club que j’ai pour les Girondins."

Retour sur le Coup de gueule de Gérard Lopez après Amiens

"Je ne suis pas dans ma bulle et j’écoute, je lis pas mal de choses. Le président je l’ai eu le lendemain donc à aucun moment ça ne s’est fait dans le vestiaire. En effet, on a eu une réunion au téléphone avec le président et Admar et évidemment il était en colère, et je le comprends, je l’étais aussi, les joueurs aussi, tout le monde l’était. Le président a le droit d’être en colère.

Je lui ai expliqué comment j’avais abordé ce match, comment on l’avait préparé et aussi comment ont été faits les choix et après c’est beaucoup plus facile de comprendre les choses. On joue une équipe d’Amiens avec de la qualité, avec la difficulté qu’était que leurs deux meilleurs joueurs étaient au cœur du jeu et ils avaient aussi des joueurs de couloirs… Donc il fallait régler les pistons et l’intérieur du jeu. Il était difficile de jouer en 4-4-2 avec mes deux milieux de terrain. Il y aurait eu une supériorité numérique au milieu amiénois où il y avait leurs deux meilleurs joueurs. D’où le 4-3-3.

À partir de là, le président comprend quand on lui explique les choses, il connaît le football. On regarde le match, où l’on a fait plus de 600 passes, deux fois plus que notre adversaire et notre meilleure période est de la 45e à la 75e, là on a le plus de ballons et d’occasions. C’est là que l’on doit tuer le match et mettre ce deuxième but."

Écoutez ses propos :