Sans entrain pas de miracle [joueur par joueur Bordeaux-PSG]

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Très peu présents au pressing et en manque de mouvements, les Girondins se sont logiquement lourdement inclinés face au PSG (0-3). 

 

Cédric Carrasso : Un arrêt sur une frappe lointaine de Di Maria et trois buts encaissés sans être coupable. Le gardien girondin a essayé de réveiller ses coéquipiers au milieu de la deuxième période, mais son coup de gueule n’a pas eu d’impact sur une équipe qui lui tournait le dos. 

 

Milan Gajic : Disponible offensivement et présent au marquage en première période, il a cédé lors du deuxième acte en laissant centrer sur le troisième but et a manqué de précision dans le jeu.

 

Vukasin Jovanovic : En difficulté sur le premier but de Cavani avec une relance de la tête plein axe, le jeune serbe a ensuite réalisé un match intéressant avec des coups défensifs très bien sentis et une volonté de relancer proprement.

 

Nicolas Pallois : Peu de désir de construire via des relances propres pour ses milieux de terrain, et une absence de marquage notoire sur le troisième but signé Cavani. 

 

Youssouf Sabaly : Un match raté de la part de l’ancien nantais qui n’a pas le même rendement à gauche où sa fougue ne trouve pas matière à s’épanouir. Une défense souvent hésitante et une impossibilité à peser sur le jeu en essayant sans cesse de se remettre sur son pied droit lors de ses rares déboulés dans le couloir.

 

Jérémy Toulalan : Le milieu récupérateur bordelais a été dépassé pendant une bonne partie de la rencontre. Une absence de jus et des choix très discutables dans le jeu à l’image de cette incursion offensive en début de match avec de multiples solutions à droite et à gauche pour terminer par un ballon perdu par une tergiversation trop importante donnant un contre très dangereux aux Parisiens.

 

Jaroslav Plasil (cap) : Le capitaine girondin a bien tenté de mener un semblant de pressing mais trop seul dans ce registre, la peine était perdue. En manque d’inspiration offensive, mais à sa décharge, le mouvement offensif girondin dans la moitié de terrain parisienne était souvent inexistant. Remplacé par Valentin Vada à la 66eme minute.

 

Younousse Sankharé : Des difficultés à exister face au milieu de terrain parisien. Un match joué sur le même rythme du début à la fin, sans réussir à augmenter l’intensité physique ni la rapidité des transmissions de balles vers l’avant. 

 

Malcom : Des dribbles souvent réalisés dans un rythme monocorde, sans changement de vitesse et une absence de mouvement sur le front de l’attaque. Très insuffisant pour pouvoir se créer des occasions face au PSG. Remplacé par Gaëtan Laborde à la 77eme minute.

 

Jérémy Ménez : Parfois esseulé au second poteau, l’ancien milanais s’est par instants exaspéré que ses partenaires n’aient pas l’idée de lever la tête pour renverser le jeu. Mais son rendement balle au pied a souvent été très insuffisant avec un jeu lisible pour les adversaires et des gestes arrêtés qui n’ont pas permis de faire de différences. Une absence de pression sur les défenseurs parisiens qui ont relancé dans un fauteuil. Remplacé par François Kamano à la 57eme minute de jeu. L’ancien bastiais a été l’un des seuls bordelais à mordre dans le ballon et à tenter de provoquer la défense parisienne à plusieurs reprises.

 

Diego Rolan : Il n’a pas existé dans ce match avec des appels inexistants, ou réalisés au niveau du poteau de corner, lui qui était de nouveau aligné en pointe de l’attaque. Physiquement pris par ses adversaires sur la majorité des duels. 

 

Jocelyn Gourvennec : Le coach girondin avait décidé de remplacer François Kamano par Jérémy Ménez. Un choix que le technicien regrettera peut-être après l’excellent match produit par Kamano à Caen, son entrée convaincante face à Paris, et à l’inverse après le match très moyen de Ménez. Un autre parti pris de l’entraîneur bordelais fut de conserver ses trois milieux défensifs, mais Plasil et Toulalan ont tiré la langue après leur sortie de mardi face à Caen. Enfin, la titularisation de Sabaly à gauche, dans un match face à une cylindrée comme Paris, n’a pas été une réussite.

 

Par Florian RODRIGUEZ