Paul Bernardoni : "Je pense avoir progressé sur pas mal de choses"

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Sud Ouest est allé à la rencontre de Paul Bernardoni, le gardien prêté par les Girondins à Clermont, actuellement avec l'Equipe de France Espoirs, il a répondu à leurs questions.

La différence entre ce qu'il était au début de la saison et maintenant : 

"Pas grand-chose. Il y a juste un Paul Bernardoni qui joue, qui prend du plaisir sur le terrain. Je sortais d’une saison compliquée (aucun match pro) et il fallait absolument que je joue. Je n’avais pas d’opportunités en Ligue 1, donc il fallait redescendre d’une division. Je ne regrette pas du tout. La confiance, les automatismes sont revenus. Je pense avoir progressé sur pas mal de choses (...) Le jeu au pied, d’abord. Je travaillais beaucoup avec Pierrot Labat à Bordeaux mais sans compétition, il était difficile de mesurer si j’avais progressé. Je me positionne de plus en plus haut. Je grandis tout simplement. C’est la première saison que je débute réellement comme numéro un, puisqu’à Troyes je l’étais devenu en cours d’année. Vous vous sentez plus acteur. Si vous pouvez l’être dans le vestiaire comme numéro 2, vous ressentez plus les joies d’avoir participé aux victoires, les déceptions et remises en cause lors des défaites. Ça fait avancer."

Ses rapports avec Bordeaux : 

"J’ai vécu une année personnelle compliquée mais pour s’évader du foot il n’y a pas mieux. J’allais à la plage, faire des promenades avec mon chien dans les forêts, à la Dune du Pilat. Il y a pire. Et ce n’est pas fini, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer (...) J’ai eu les dirigeants une fois au téléphone. Mais je ne suis pas venu à Clermont pour avoir la reconnaissance de Bordeaux. Je voulais jouer, Bordeaux voulait que je joue. Je ne suis pas du genre à être devant mon téléphone à attendre. Je sais qu’ils me suivent, c’est logique, moi je me concentre sur Clermont. Je l’ai dit à mes agents : on attend la fin du championnat et on discutera de tout ça. Je ne vais pas me polluer l’esprit alors qu’on a quelque chose de magnifique à jouer."

Revenir en numéro 2 ?

"J’ai envie de jouer, après, je le répète : je réfléchirai à la question à la fin de la saison. On verra."