Ils rentrent dans le rang [joueur par joueur Bordeaux-Angers]

11/03 - 00:34 | Il y a 7 ans
Ils rentrent dans le rang [joueur par joueur Bordeaux-Angers]

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Longtemps apathiques face à Angers samedi (0-0), les joueurs girondins ont livré une prestation digne de leurs sorties en plein coeur de la crise. Rares sont ceux, comme Jaroslav Plasil a pu le faire, à avoir tiré leur épingle d’un jeu sans relief.

 

Benoît Costil (cap) : Le gardien girondin a dû être soulagé face à la maladresse des Angevins en première période. Dans un match paradoxal, le capitaine bordelais a tout de même accompagné en corner une frappe lointaine de Fulgini. Pour le reste, il fut spectateur du match stérile de son équipe.

Youssouf Sabaly : Gêné par Fulgini en première période, il n’a que très rarement pu monter pour apporter le danger. Une deuxième mi-temps plus percutante, mais loin de son vrai niveau offensif ne trouvant que rarement Malcom pour combiner.

Paul Baysse : Parfois dépassé par les accélérations de Toko-Ekambi dans la surface de réparation, l’ancien niçois a aussi manqué de justesse sur ses relances en première comme en deuxième mi-temps. Un défaut important pour un joueur de son envergure.

Jules Koundé : Un peu juste sur la première grosse occasion de la tête de Traoré qui finit sur la barre en début de match, le jeune défenseur bordelais est resté dans sa bulle et a joué une partie correcte s’attachant à relancer proprement, même s’il a parfois semblé manquer d’un peu de jus.

Maxime Poundjé : Gêné par l’activité incessante de Reine-Adelaïde en première période, le latéral gauche bordelais n’a pas non plus brillé dans le registre offensif en se montrant très imprécis sur la majorité de ses centres.

Jaroslav Plasil : Le doyen de l'équipe gironde a été l’un des rares joueurs bordelais à tenter de jouer de l’avant, même lors de la piètre première période de son équipe. Son positionnement un peu plus haut en deuxième mi-temps, presque en organisateur du jeu, a permis aux Girondins d’être plus pesants sur l’équipe angevine.

Lukas Lerager : Malgré la répétition de ses courses et ses tentatives dans la surface, son match aura été assez terne avec une activité insuffisante à la récupération en première période. Sa remise de la tête pour Braithwaite à la 75eme minute amenant une frappe sur la barre relève un peu sa prestation.

Souhalio Meïté : L’ancien lillois a parfois tenté d’orienter le jeu vers l’avant, mais ses dribbles parfois inutiles et son manque de spontanéité n’ont pas permis de faire accélérer les mouvements girondins. Peu influent dans la récupération du ballon en première période lorsque les Angevins avaient la possession du ballon.

Malcom : Le retour de la coqueluche du public bordelais n’aura pas été marquant. Sans vitesse, peu créatif et rarement à l’origine des mouvements offensifs importants à l’exception de son centre pour Lerager amenant la tête de Braithwaite sur la barre à la 75eme minute. Remplacé par Valentin Vada à la 89eme minute.

Nicolas De Préville : L’ancien lillois a défendu, aidant un Maxime Poundjé parfois débordé, mais n’a pas brillé dans son registre principal, celui de l’attaque. Souvent livré à lui-même sur le côté gauche, à la lutte avec deux ou trois angevins, il n’a jamais su se sortir de la tenaille et n’a jamais réussi à se retrouver face aux buts. Remplacé par François Kamano à la 56eme minute.

Gaëtan Laborde : Esseulé au milieu de deux défenseurs costauds, parfois coupé du reste de l’équipe, l’attaquant bordelais n’a ni existé physiquement ni techniquement en perdant beaucoup de ballons. Remplacé par Martin Braithwaite à la 70eme minute. L’ancien toulousain, toujours discret, a tout de même trouvé la barre transversale d’une tête à bout portant.

 

Gustavo Poyet : Très agité sur son banc de touche en première période, l’entraîneur bordelais a semble-t-il remis les pendules à l’heure à la mi-temps, son équipe jouant plus haut lors du deuxième acte. Mais le coaching consistant à rester en 4-3-3 avec des changements allant essentiellement dans ce sens, alors qu’Angers n’était pas au mieux en deuxième mi-temps et qu’un attaquant supplémentaire aurait pu peser, n’a pas eu d’impact positif sur le match et le résultat final.

 

Par Florian RODRIGUEZ