15 minutes et puis plus rien [Joueur par joueur Auxerre-Bordeaux]

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Albert Riera : un engagement toujours novateur qui a amené le ballon dans la surface auxerroise pour démarrer le match. Son équipe a perturbé Auxerre pendant 15 minutes avant de rentrer dans le rang, en ratant de nombreux ballons de relance. L’erreur d’Ignatenko plie le match malgré le nul inespéré à la mi-temps. Le plan de l'entraîneur auxerrois était de laisser le ballon à Bordeaux, tactique que nous voyons souvent depuis le début de la saison que ce soit sous David Guion ou aujourd’hui. De plus, il n’utilise qu’un changement sur 5 possible alors que Bordeaux rejoue dans 5 jours face à l’OGC Nice. En outre, son équipe n'imprime aucun sens collectif et aucune cohésion. Enfin, les coups de pied arrêtés sont mal exploités. C'est difficile de trouver du positif.

Kalle Johnsson : 5 arrêts dans la surface. Il rate peu de relances et sur les buts il est largement battu.

Vital Nsimba : latéral gauche et ailier gauche. Il a montré de l’envie et de la détermination lors de la première période en jouant très haut. Il fait l’avant-dernière passe sur le but bordelais. Le revers de la médaille est le jeu dans son dos, il était une proie facile pour les adversaires. Le troisième but de l’AJA est un modèle sur ce sujet. Il perd 19 ballons, c’est énorme.

Jean Marcelin : il n'arrive pas à couvrir l’axe sur l’ouverture du score de l’AJA et rate des relances faciles donnant des munitions aux attaquants adverses. De plus, il est proche de concéder un penalty en première mi-temps. Sa mobilité est une faiblesse ciblée par les adversaires. On peut noter qu'il perd peu de ballons.

Yoann Barbet : il fait deux sauvetages sur sa ligne de but, et perd peu de ballons sur les 87 touchés. Sa relance ratée et sa lenteur de déplacement sur l’ouverture du score sont préjudiciables. Il a aussi joué dans la profondeur avec succès.

Clément Michelin : son match de reprise a été difficile. Il perd 19 ballons et peine à délivrer des bons ballons offensifs en réussissant un centre sur 7 tentés. Il gagne 9 duels.

Danylo Ignatenko : l’action négative du match est pour lui. Il marque contre son camp au retour du vestiaire sur un centre assez facile à reprendre. Il se croit sous pression alors qu’il est seul, et tacle le ballon et trompe son gardien. Il donne l'avantage à Auxerre qui ne le perd plus.

Gaëtan Weissbeck : il a du mal à bonifier le jeu bordelais pourtant positionné plus bas pour toucher des ballons. Son jeu dans la profondeur a été intéressant, mais il a été dominé par ses adversaires directs dans l'engagement.

Pedro Diaz : le milieu espagnol passe à côté de son match. Sur 11 duels au sol joués, il n’en gagne que 2. Il perd 14 ballons et ne tente qu'un dribble qui ne passe pas. Il sort à la 69e remplacé par Sissokho. Ce dernier n’apporte rien de plus.

Jérémy Livolant : il fait le centre décisif pour Vipotnik sur le but des Girondins. À part ça, sa capacité technique à tenir, contrôler le ballon a été mise à rude épreuve. Il a essayé de provoquer et de délivrer des bons ballons. Il perd un ballon sur trois.

Alberth Elis : 15 très bonnes minutes avec des contrôles de ballons réussis, des conduites de balles réussies. Oui, il faut se satisfaire des petites choses. Puis, plus rien, à l’exception de courses rapides vers l’avant où il s'est montré dangereux, mais est obligé de sprinter sur 50 mètres... Il ne démontre aucune complémentarité avec Vipotnik. Il perd un tiers des ballons qu'il touche.

Zan Vipotnik : on ne retiendra que son but plein de sang-froid dans ce match. En effet, il a démontré une lenteur , lourdeur dans les gestes et ses déplacements sur plusieurs phases de jeu. C’est handicapant pour Bordeaux face à une équipe comme l’AJA.

N.P

>> Regardez le Débrief à Chaud du match Auxerre-Bordeaux

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