Albert Riera réagit à la défaite face à Troyes (0-1)

02/12 - 19:08 | Il y a 6 mois
Comme à son habitude après une défaite, Albert Riera a vu que son équipe était meilleure que l'adversaire. Pourtant, elle a perdu le match sur le score de 1 à 0 face au 17e de Ligue 2. Voici sa réaction.
Albert Riera réagit à la défaite face à Troyes (0-1)

© Iconsport

"Le plus difficile pour un entraîneur, c’est quand ton équipe est meilleure que l’adversaire, mais ne gagne pas"

 

Albert Riera en conférence de presse avec Maligue2: "Le plus difficile pour un entraîneur, c’est quand ton équipe est meilleure que l’adversaire, mais ne gagne pas. C’est toujours difficile à accepter, cette défaite, mais le foot est le foot. Il n’y a pas forcément de justice. J’ai la tête tournée vers une chose seulement : gagner des matchs. On travaille pour gagner des points, mais par contre, quand vous me dites « ce n’est pas grave de ne pas faire autant de passes, de ne pas bien jouer », je dis non. On doit être mieux que l’adversaire, tout le temps. Cette profession qu’on a choisie est très belle. Après la première mi-temps dans le vestiaire, je dis aux joueurs : « il me semble que vous ne vous amusez pas avec le ballon, que vous voulez déjà faire le but sans le mouvement ». ils me répondent que non, qu’ils s’amusent avec. Après, si le résultat arrive ou non, à la fin, le football ne dit pas ce qu’il s’est passé sur le terrain…"


"C’est difficile à digérer, quand tu es meilleur que l’adversaire même à 10"

 

"Il y a eu quelques moments de précipitation, c’est souvent le cas quand on perd. On a tiré 23 fois, cadré cinq fois. L’efficacité nous a manqué. On le travaille. Si tu tires trente fois, mais que seulement 5 tirs sont cadrés, ça ne va pas. 30%, c’est une règle. On n’a pas fait les statistiques que l’on doit faire normalement […]. Il me revient en tête une chance très claire en deuxième mi-temps, celle de Davitashvili qui bat deux ou trois joueurs au milieu de la surface, et là c’est la qualité (qui manque). Tu n’as pas besoin de frapper en force, tu es à 15 mètres du but et tu la mets à côté (sur le poteau)… Quand on travaille la finition en semaine, dans la surface on ne laisse pas les joueurs tirer autrement qu’avec l’intérieur du pied. À la fin dans le foot, peu importe combien de frappes et de passes on a faites, ce sont les trois points qui comptent. Mais c’est difficile à digérer, quand tu es meilleur que l’adversaire même à 10."