Coupe de France : le coach de Boulazac évoque le déclin du football en Dordogne avant d’affronter les Girondins

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Le coach de Boulazac pointe le manque de moyens du football en Dordogne
Dans Le Talk sur WebGirondins, l'entraîneur de l'ES Boulazac évoque le paradoxe entre la superficie et le nombre d'habitants en Dordogne, mais aussi le facteur financier.
"On est obligé de former ou de recruter"
Rachid Kerkri dans Le Talk : "Le département de la Dordogne est l'un des plus grands départements. Pourtant c'est l'un des moins peuplés. Ce n'est pas comme à Bordeaux où beaucoup de clubs se servent avec le vivier local. Beaucoup de joueurs autour de Bordeaux gravitent d'un club à l'autre, donc ils ont de quoi faire. Ici, en Dordogne, on est obligé de former ou de recruter. Quand la formation fonctionne bien, ce qui a été le cas par le passé à Trélissac ou à Bergerac, on arrive à sortir quelques joueurs. Mais ça ne suffit pas."
"Ce n'est pas facile de conserver le même niveau d'investissement"
"Aujourd'hui, le nerf de la guerre, c'est l'argent. Pendant des années, on a eu des présidents qui ont investi beaucoup d'argent. Je pense notamment à Mr Paul Fauvel ou encore Mr Yannick Four. C'est important d'avoir des personnes qui puissent investir. Mais au final, après toutes ces années, ce n'est pas toujours facile de conserver le même niveau d'investissements. Il y avait eu une possibilité de fusion entre Trélissac et Bergerac, qui aurait permis aux deux clubs de survivre à haut niveau. Elle a été refusée par La Fédération Française de Football. C'est vraiment dommage, je pense que ça aurait été une bonne solution."
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