Formation Girondins : enjeux et jeunes joueurs, Romain Ferrier explique la N3

20/01 - 10:23 | Il y a 1 an
Romain Ferrier, entraîneur de la réserve bordelaise jouant en N3, était au micro d’ARL ce jeudi. Il y aborde différents thèmes à propos de son équipe comme la descente des joueurs professionnels dans ce championnat qu’est la National 3.
Formation Girondins : enjeux et jeunes joueurs, Romain Ferrier explique la N3

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"L'objectif c’est déjà de se maintenir"

Romain Ferrier sur ARL : “Ça se passe relativement bien on va dire, un peu moins depuis le début de l’année 2023. On sait que c’est un championnat qui est dense pour nous et chaque week-end, on sait qu'on est une équipe qui est attendue. On sait qu'on a une équipe extrêmement jeune donc on essaie de se défendre au maximum.

La vocation d’une équipe réserve c’est de donner du temps de jeu à certains joueurs qui en ont moins et qui font partie du groupe professionnel. C’est aussi pour ça qu’il y a beaucoup de turn-overs.

L’objectif c’est déjà de se maintenir car on sait que c’est une année très compliqué pour la N3 avec la refonte nationale (du nombre d’équipe en championnat) et l’on sait qu’il y aura cinq descentes et potentiellement plus s’il y a des clubs de N2 qui descendent dans notre groupe. C’est une année de tous les dangers, pour tout le monde. Toutes les réserves sont en difficulté partout en France. On fait du mieux possible avec une équipe extrêmement jeune.

On sait que le côté positif de cette jeunesse, c’est l'enthousiasme, beaucoup d’énergies. Au départ, ils vont être tout feu tout flamme, ils apportent un élan de fraîcheur. On sait aussi qu’après la découverte des joueurs, les équipes commencent à les connaître en face. On sait que c’est dans la durée que les garçons risquent d’avoir un peu plus de difficultés.”

"Quand les pros descendent en N3, ils sont prioritaires"

 

Il poursuit : “On essaie de faire le mieux possible (d’intégrer les pros dans le groupe), certains ont joué avec nous la semaine dernière contre Pau (défaite 0-3). Ils rebasculent dans un championnat qu’ils ont connu il y a un petit bout de temps. On essaie de créer une cohésion et un état d’esprit à chaque rencontre parce que ça fait aussi des déçus pour les garçons qui se sont entraînés toute la semaine. Ça fait partie du boulot de la réserve, quand les pros descendent en N3, ils sont prioritaires.

Pour déceler un potentiel, il y a la qualité intrinsèque, le talent. Mais après il reste un dernier moule, c’est de pouvoir les poser et d’avoir le luxe de les poser au niveau Ligue 2, en professionnel. Ça demande du temps pour les jeunes, certains sont plus prêts que d’autres, il faut pouvoir gérer les autres qui sont dans l’antichambre. Ils sont là au quotidien avec les pros mais finalement, ils ont le 17e, 18e ou 19e temps de jeu de l’équipe. C’est pour eux que c’est plus compliqué, c’est un cercle vicieux : quand on joue moins on a moins le rythme donc on s’entraîne mais le rythme d’un match reste différent. Quand ils rentrent le week-end pour avoir du temps de jeu avec la N3, ça reste compliqué car ils n’ont pas de rythme.”

 

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