Girondins : Comité 1881, féminines, Fortress, Bruno Fievet, Gérard Lopez répond

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"On Cherche à unir autour du club avec le Comité 1881"

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Sur le clivage entre pros et anti Gérard Lopez

Gérard Lopez sur France Bleu Gironde : "Je n'ai pas été surpris car le foot a ce côté très émotionnel, donc il n'y a pas de neutralité. C'est un club qui est aimé. J'étais l'image de ceux qui croyaient et de ceux qui ne croyaient pas. Je ne le vis pas particulièrement mal.

Je n'ai pas douté. Il faut se remettre dans le contexte compliqué de la reprise. Je savais ce que je reprenais, la dette et le vestiaire. À partir de là, si vous tes dirigeants d'entreprise ou d'un club vous mettez de côté les parties émotionnelles. J'ai annoncé un top 10 à cause des doutes qui planaient sur la capacité des joueurs d'expérience à tenir la boutique, on s'est que si on annonce la volonté de se maintenir, on va jouer le maintien dès la première journée.

À partir de mars et avril on a développé un plan Ligue 2, et c'était plus que ficelé, et après il y a eu l'été."

Sur l'absence de président délégué et la création du Comité 1881

"Le Haillan ce n'est pas un château hanté. Il y a des personnes en qui j'ai confiance. Donc j'ai décidé de passer plus de temps sur des sujets et je me suis dit qu'il n'y a aucune personne qui répond aux critères pour devenir président délégué. Donc j'ai composé un groupe de personnes pour travailler sur des choses claires, des sujets d'actualité et structurées. J'ai décidé de monter un groupe qui va travailler dessus : "le Comité 1881".

Un comité consultatif avec 6 joueurs et 5 personnalités locales

"Il n'a pas une importance primordiale sur la politique sportive du club. L'idée est différente. Ça reste un club de foot. D'avoir des anciens joueurs nous donne une vision historique. Ce comité touche à tous ce que nous n'avons pas pu faire en phase de sauvetage. Ça concerne le local avec des partenariats avec les clubs de la région, la formation, les féminines et l'international. Le club a connu des moments compliqués et nous cherchons à unir autour du club. Peut-être que c'est voué à s'agrandir.

Il y a 6 joueurs ou joueuses ainsi que 5 personnalités locales : Christian Montes, Jean Gallice, Gernot, Rohr, Jussie, Ludovic Obraniak, Sophie Istillart, Arielle Piazza (ancienne adjointe au maire aux Sports de la mairie de Bordeaux), Arnaud De Carli ( Coprésident du Club Scapulaire), Andréa Kiss (la maire du Haillan), Bruno Fievet (investisseur qui avait un projet de rachat du club) et Guy Cotret (administrateur du club)."

Pourquoi Bruno Fievet ?

"Bruno est quelqu'un de très honnête qui est venu me dire qu'il avait envie de travailler pour le club. Il avait mis en place un financement pour le rachat du club et n'avait pas réussi. Il voulait donner un coup de main. Bruno Fievet est venu me trouver pour me dire qu'il avait envie de travailler pour le club sur un projet local. Il restait très intéressé à donner un coup de main."

Solder la dette auprès de Fortress ?

"On se retrouve dans une situation hyper positive car cette saison est déjà couverte et dans les grandes lignes la suivante aussi si nous devions rester en Ligue 2. On est dans une situation enviable par beaucoup de clubs.

J'ai une relation avec Fortress qui date d'avant la reprise des Girondins. Je connais très bien cette entreprise. Il y a un certain respect. C'est la fin d'une aventure pour eux et quasiment le début pour nous. Ce serait une bonne chose qu'on puisse se séparer et procéder à un remboursement accéléré. Il n’y a pas de calendrier en tête. On a une base plus solide qui nous donne la possibilité de réfléchir à des options de croissance stratégiques."

Sur le sponsor maillot

"Thomas Jacquemier a annoncé quelque chose sur des bonnes voies (NDLR Sponsor maillot au 1er octobre) mais deux autres groupes ont surenchéri. J'aimerais faire un choix qui porte plus à l'international. Si on peut apporter plus de plus-value financière et une image plus forte au club, on négocie."

Quelle ambition pour les féminines ?

"Quand j'entends qu'on délaisse l'équipe féminine ça me fait moyennement plaisir, d'autant plus qu'une joueuse qui a quitté le club le critique. On a 4 joueuses parmi l'équipe nationale. Donc on fait partie des clubs qui parviennent à amener des joueurs en équipe de France. Il est vrai qu'il y a eu une réflexion autour de l'équipe féminine et aussi masculine.

Si on n’investit pas à outrance dans l'équipe masculine, on ne va pas le faire dans l'équipe féminine. On ne les délaisse pas. On a décidé d'ajuster pour reconstruire quelque chose de plus fort. J'aimerais que cette équipe soit performante sur la durée et soit basée sur la jeunesse pour jouer le haut du tableau. On a un entraineur que j’apprécie et qui comprend le projet.

Il est dans son rôle d'entraineur en demandant plus. Il y a un énorme respect, et on le pousse à faire mieux dans le contexte des Girondins de Bordeaux."

Sur le bon début de saison de l’équipe masculine

"Je sentais qu'on avait un groupe qui était ambitieux et sur de lui. Le résultat aujourd'hui n'est pas acquis. Mon coup de cœur va à tous ses jeunes que personne n'attendait là. Mon autre coup de cœur va aux joueurs expérimentés."