Girondins : “Compliqué de gagner quand tu encaisses trois buts par match à domicile”

16/04 - 15:50 | Il y a 2 semaines
Le chroniqueur Jonathan d’Agostino a livré ses enseignements dans le Talk ce lundi. Il revient notamment sur l’entame ratée des Girondins de Bordeaux mais également sur les difficultés du FCGB face aux équipes qui évoluent en bloc bas.
Girondins : “Compliqué de gagner quand tu encaisses trois buts par match à domicile”

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Écoutez ces propos dans cet extrait ou lisez-les ci-dessous :

Entame ratée et déséquilibre

Jonathan d’Agostino dans le Talk : “Une entame de match complètement ratée, comme contre le Paris FC. La composition d'Albert Riera est dans la continuité du match précédent, mais une fois de plus, elle n'est pas adaptée à l'adversaire, car il ne s'agissait pas du tout de la même typologie d'équipe. On pourrait éventuellement invoquer l'excuse de la blessure de Pitu avant le début du match, mais ce n'est qu'une excuse. Une entame ratée à domicile, cela commence à faire beaucoup ces derniers temps. Offensivement, je n'ai pas trouvé le jeu inintéressant ni stérile, du moins pendant la première heure de jeu.

On peut dire surtout que les deux buts viennent de combinaisons ou de tactiques que nous avons essayé de mettre en place. Mais après une mauvaise entame, il est très compliqué de revenir au score. Je sais que Riera nous expliquent qu'il suffit de marquer un but de plus que l'adversaire pour gagner un match. Mais quand tu en encaisses trois en moyenne dans les matchs à domicile, c'est compliqué de gagner en marquant quatre buts à chaque fois. On sent bien dans cette équipe un tel déséquilibre, une telle fragilité que parfois, on se donne un petit peu le bâton pour se faire battre.”

"C'est quelque chose que je reproche beaucoup à notre équipe et à notre staff"

“Mon deuxième point concerne les faiblesses défensives dans ce match. Pourtant, Albert Riera nous a expliqué les principes sur lesquels ils ont travaillé, notamment les ballons longs dans le dos. Mais une fois de plus, les phases de transition défensive sont une catastrophe dans cette équipe. Oui, beaucoup de joueurs sont passés à côté, Barbet, Ignatenko, et ils retombent un peu dans ce travers en étant très nerveux, proches du rouge. Ensuite,  Marcelin reste Marcelin et Johnsson n'a pas été impérial, malheureusement, sur le second but.

Mais la défense, c'est l'affaire de onze joueurs, et pas seulement de quatre ou cinq. Lors du match contre Caen, la force de cette équipe était de défendre ensemble, avec un bloc solide qui gênait les relances adverses. Effectivement, avoir un axe un peu plus mobile peut-être une bonne idée, mais une équipe qui sait défendre ensemble, si c'est rare, ça a déjà existé aux Girondins de Bordeaux. Cela nous a permis de gagner le match contre Grenoble. Mais c'est quelque chose que je ne retrouve jamais face à des équipes qui ont un bloc bas ou qui ont des difficultés dans le jeu. C'est quelque chose que je reproche beaucoup à notre équipe et à notre staff.”

"Barbet n'est que l'ombre de lui-même en ce moment"

“Enfin, mon troisième point concerne un problème qui commence vraiment à apparaître, c'est l'opposition entre l'approche de Barbet et les idées de jeu d'Albert Riera. Barbet n'est que l'ombre de lui-même en ce moment, on ne va pas se le cacher. Il est difficile pour moi de faire une fixette sur lui, surtout quand on voit ce qui se passe en dehors.”

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