Girondins. Gérard Lopez prend enfin la parole

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Dans cette interview dont des extraits sont repris sur France Bleu Gironde, le propriétaire des Girondins qualifie le moment de "situation critique".
Le motif du stade et des droits TV
De plus, il explique à l'image du club l'échec des négociations avec le groupe américain FSG à cause du coût des loyers du stade et des droits TV du foot français : "les coûts de fonctionnement du club et surtout du stade, entre le loyer annuel et les arriérés (42,5 millions d'euros estimés). Puis le deuxième aspect, le plus catastrophique pour nous: la non-décision sur les droits TV (...) Le foot français vient de prendre une claque et nous, on est en première ligne, car en termes de timing, on était en négociations avec des gens pour qui c'était important. Donc FSG s'est retiré."
Hier, Christine Bost, présidente de Bordeaux Métropole, a déclaré à Sud Ouest après avoir rencontré des représentants du groupe FSG après l'échec des néogociations : "Dans les raisons qui m’ont été avancées par Fenway, le prix du stade n’a pas été mentionné".
Aucune assurance d'être prêt pour le 23 juillet
Enfin, Gérard Lopez dit travailler sur trois scénarios pour le passage DNCG du 23 juillet. "Je ne veux pas donner de faux espoir. On travaille sur les trois scénarios (...) Le premier est de trouver un partenaire de dernière minute. On a été approché par beaucoup de monde, mais qui, malheureusement, n'ont pas les moyens. Pour un investisseur qui ne veut pas vendre de joueurs, l'investissement initial est de 200 millions sur les quatre ou cinq années à venir. S'il vend des joueurs, c'est 80 millions d'euros (...) La deuxième option, c'est la liquidation et la disparition du club, a poursuivi Lopez qui assure tout faire pour l'éviter. Enfin, il y a l'exemple du sauvetage de type Strasbourg, avec passage dans des divisions plus inférieures, en se donnant deux-trois ans de pause pour reconstruire".
Ne figurent pas dans cette liste des scénarios les situations où soit il se retire en acceptant ses pertes pour sauver le FCGB et passe la main à un groupe plus solide financièrement, soit il remplit son rôle d'actionnaire en absorbant les pertes, et en restructurant le club. Peut-être n'en a-t-il pas la volonté ou les moyens financiers. Dans cette situation, pourquoi mettre en péril les Girondins de Bordeaux ?
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