Girondins : "Il y a plein de projets où il y a un homme fort, pas à Bordeaux"

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“C’est la première fois qu’Admar Lopes occupe un tel poste”

Jonathan D’Agostino lors du Talk : “Pour moi, il y a eu ce souci à propos d’Elis. L’histoire était un peu curieuse. Ce n’est pas la première fois que nous vivons ce genre de situation à la fin d’un mercato. Avec Lossl, cet été, c’était similaire. Le cas Koscielny aussi par exemple.

À Bordeaux, le président Gérard Lopez n’est pas forcément toujours là car il a d’autres pressions sur les épaules, ce que je peux comprendre. Il a nommé comme bras droit, Admar Lopes qui est censé être l’homme fort de ce projet : le dirigeant toujours présent qui doit conduire tout le monde dans un projet précis.

C’est lui qui a ramené les coachs Petkovic et Guion et qui propose les joueurs, par rapport à son réseau. C’est la première fois qu’il occupe un tel poste, il a clairement dit que c’était une découverte et que c’était une mission importante pour lui. On ne peut pas dire que ce soit une réussite car sportivement on doute toujours de la destination souhaitée. On le voit, on se cherche un petit peu sportivement. Ça fait plusieurs semaines et mois que l’on se demande “Quel est le projet sportif et de jeu des Girondins de Bordeaux ?”

On tape beaucoup sur les coachs depuis quelque temps, à juste titre, mais on a l’impression qu’ils sont des faire-valoir car ils ne posent pas trop de problèmes à notre direction. Ce ne sont pas des hommes de conflit.”

"Ça fait deux ans qu’on ne sait pas où l’on va"

Il enchaîne : "Au Havre, avec Luka Elsner, Mathieu Bodmer est très souvent cité. À Bordeaux, les joueurs ne parlent jamais d’Admar Lopes. Les deux premiers mercatos ont été un véritable fiasco, l’été dernier était un mercato par défaut qui au final a été une réussite.

L’efficacité du club, cette année, vient du cru bordelais. Zuriko est la seule exception. C’est un joueur qui a un profil très intéressant. Je pense que la plus grosse erreur de Gérard Lopez, c’est son bras droit.

Tu te dois d’avoir un homme fort qui tient ton club et qui est efficace, à l’image de Mathieu Bodmer au Havre par exemple, ou encore de Marc Keller à Strasbourg et Florian Maurice à Rennes. Il y a plein de projets où il y a un homme fort, pas à Bordeaux.

Ça fait deux ans qu’on ne sait pas où l’on va. À l’arrivée, on a jamais ce qui a été annoncé au départ. Pour cet hiver, je ne dirai pas que le mercato a été mauvais car on ne connaît pas trop la valeur de Pitu, le départ d’Elis ne me gêne pas. Je n’ai pas l’impression qu’on a réellement renforcé l’effectif et que les problèmes du club soient réglés."

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Écoutez cet extrait dans la vidéo ci-dessous avec des échanges très animés :