Girondins : rembourser la dette avec des ventes au mercato d'hiver ?

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"Sur les ventes, on a été en difficulté car le marché connaissait notre situation"

Thomas Jacquemier sur France Bleu Gironde : "Il y a eu un gros travail sur la masse salariale. On était sous contrainte aussi. On a réussi à renouveler l'effectif pour appuyer les jeunes qui nous sont surpris. On espère que cette phase positive va continuer avec humilité. On est en ligne avec nos objectifs.

On est sur de la restructuration et de la réorganisation. On adapte le club à la Ligue 2. Même si on est surpris de voir plus de 18 000 spectateurs par match. On est agréablement surpris. Et on espère remplir prochainement notre jauge (NDLR 22 000 spectateurs). Sur les ventes, on a été en difficulté car le marché connaissait notre situation."

Bordeaux ne pourra pas garder ses jeunes ?

"On a la trésorerie nécessaire pour vivre cette saison et on n'a pas de besoin de financement additionnel. Peut-être que l’on complètera un peu au mercato d'hiver pour être plus confortable.

Il reste une dette inscrite au bilan du club de 13,5 M€, elle n'a pas bougé pour l'instant. Il y a un deuxième morceau de dette de 8 M€ qui est réduits aujourd'hui à un peu moins de 2M€.

Enfin, il reste de 5 M€ de dette a l’étage de la deuxième holding au-dessus du club. On va essayer de rembourser un peu plus avec des ventes au mercato d'hiver. On le fera en fonction du marché. Il n'y a pas d'obligation.

Mais si on a des opportunités intéressantes, on le fera. Il faut continuer a désendetter le club car cela lui apporte l'air nécessaire."

Si Bordeaux ne monte pas en Ligue 1 que va-t-il se passer ?

Il poursuit : "Sur les deux dernières saisons, c'est presque 120 M€ de pertes cumulés pour le club. Si on devait rester en Ligue 2 les revenus vont continuer à baisser.

Nous devrons encore faire des efforts. Mais on n'aura plus les mêmes difficultés. Il faudra bien sûr un financement de l’actionnaire ou de l'extérieur. Cela nous donne confiance pour l'avenir. On aura des ventes à réaliser et on ne pourra pas garder tous nos jeunes même si c'est souhaitable."