Laurent Crocis : "Il n’y a pas de fondation assez saine sur le plan sportif"

26/03 - 16:43 | Il y a 1 mois
Le journaliste de l'Équipe Laurent Crocis, a commenté dans le Talk la parution des salaires estimés des joueurs des Girondins de Bordeaux. Pour lui, cette tendance initiée depuis la vente du club en 2018 s'est perpétué jusqu’à aujourd'hui.
Laurent Crocis : "Il n’y a pas de fondation assez saine sur le plan sportif"

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Une tendance de fond depuis 2018

 

Laurent Crocis dans le Talk : "Il y a une explication historique et logique depuis 6 ans. Rappelez-vous des déclarations de Joe Da Grosa : "On a augmenté la masse salariale de 11M€". Cette tendance existe depuis la vente du club en 2018. Cela s'est traduit par l'arrivée d'une tête d’affiche, Laurent Koscielny. C'est la loi de l'offre et de la demande, si le président vous propose un montant, vous seriez bien bête de ne pas l'accepter. Il a fallu dégraisser la descente en Ligue 2, mais pas tant que ça. Le salaire d'Ignatenko est une surprise pour moi (80 000€ brut/mois selon L'Équipe). Ensuite, vous restez sur une logique de coup de poker lorsque 40M€ sont injectés l’été dernier avant le passage devant la DNCG."

Un coup de poker

"Les Girondins de Bordeaux ne sont plus un club attractif sportivement, et si vous voulez réussir votre coup de poker, il faut avoir une ossature et faire venir des joueurs. Livolant et Weissbeck, de vieux briscard de la Ligue 2, vous ne les faites pas venir à un tarif inférieur à celui-là. Donc vous vivez au-dessus de vos moyens. Il y a cette logique de remonter au plus vite, on exécute dans l'urgence, et il n’y a pas de fondation assez saine sur le plan sportif. On calfeutre, on met des rustines pour que ça avance. Au final, il y a une masse salariale énorme qui est une tendance qui existe depuis 2018. Gérard Lopez n'a fait que continuer. C'est leur logique."

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Le Talk en podcast :