Qui s’intéresse encore au sportif chez les Girondins de Bordeaux ?

04/11 - 20:57 | Il y a 4 ans
Une défaite cinglante 4 à 0 à Monaco, des joueurs pas concernés, et un plan social inédit, rien ne va plus chez les Girondins.
Qui s’intéresse encore au sportif chez les Girondins de Bordeaux ?

© Iconsport

Désintérêt de la direction pour le sportif

Il fut un temps pas si lointain ou une défaite de ce type aurait fait réagir bien plus haut à l'intérieur du club que la simple réaction épidermique de l’entraîneur.  Ah, ils nous manqueraient presque les coups de gueule de Jean-Louis Triaud et les réunions dans le vestiaire les lendemains de défaites. Nous avions beau les critiquer parfois, ils étaient nécessaires pour dégonfler des têtes et rappeler aux joueurs leurs engagements et leur devoir. 

Alain Roche passif

Au contraire, aujourd’hui, le maillot au scapulaire est déshonoré dans l'indifférence totale de ses dirigeants. Excepté la réaction de l'entraîneur Jean-Louis Gasset à la fin du match, la direction du club est restée silencieuse. Est-ce de l’indifférence, du fatalisme ou les deux ?

Les Girondins ont pourtant recruté un directeur sportif en la personne d’Alain Roche, ancienne figure locale du FCGB. Ainsi, une prise de parole aurait été bienvenue pour “recadrer” des joueurs jemenfoutistes et replacer l’institution girondins de Bordeaux au centre de leurs préoccupations. C’est aussi ça le rôle de directeur sportif. C’est de venir en appui de son entraîneur et de son président afin de marteler les messages du club que ce soit publiquement ou en privé. 

Les supporters sont encore là

Finalement, aujourd’hui, il  ne reste plus que les supporters pour se substituer à cette direction défaillante et rappeler aux joueurs qu’ils ne sont pas au niveau sportif attendu. Faut-il encore que les joueurs entendent et écoutent ce qu'ils ont à dire. Ce n’est pas gagné.

À Lire : Rémi Oudin s'excuse aussi

À côté de ça, comme un symbole le club préfère annoncer ce mardi un plan social avec le départ souhaité d’une trentaine de salariés. La preuve qu'aujourd'hui, les résultats sportifs sont bien passés au second plan pour le propriétaire, la direction du club, et, semble-t-il, les joueurs.