Qui sera le propriétaire des Girondins dans le projet de Bruno Fievet ?

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Voilà ce que l’homme d’affaires nous a expliqué hier soir au micro du Talk WebGirondins concernant la création d’un accord avec le Club Scapulaire. Nous vous proposons de l'écouter ou de lire ses propos.
Nous lui avons demandé qui sera le nouveau propriétaire des Girondins dans son projet. Sa réponse à lire ci-dessous, où à écouer dans la vidéo sur cet article.
Un message fort
Bruno Fievet : “Au départ, on voulait créer une structure au Luxembourg qui rachèterait les Girondins. Mais aujourd’hui je pense que la meilleure idée, la meilleure solution serait que ce soit le Club Scapulaire qui se porte acquéreur des Girondins de Bordeaux. C'est-à-dire un actionnariat local dans lequel, moi et mon associé viendrons mettre nos fonds. Ce serait quelque chose de fort comme message. Cela répondrait assez bien aux vœux du maire et de la métropole. Je trouve que ça pérenniserait dans le temps le club avec un réseau très fort d'entrepreneurs qui serait à la tête du club.
Et je ne parle pas de moi, c’est vraiment de se dire qu’il y a un super réseau autour. Je pense que ça serait une bonne idée. Aujourd’hui très clairement, c'est la société luxembourgeoise, ma société, quelque part, mais peut-être que demain cela évoluera vers un modèle un peu différent. C’est l’engouement qu’a pris ce Club Scapulaire qui va décider de ce que pourrait être le prochain propriétaire.”
En un an le monde des investisseurs a changé
“Ça peut prendre du poids et du sens, le club scapulaire pourrait avoir les moyens de nous aider vu l’engouement qu’il y a autour, c’est un mouvement exceptionnel, qui prend une ampleur considérable, car ce sont des mecs super qu’il y a dedans. J’ai toute confiance en eux. C’est parti d’une idée que j’ai eue il y a un mois, quand King Street a annoncé sa volonté de se retirer. Quand j’ai vu ce qu’il se passait, je me suis dit qu’il fallait absolument un actionnariat local. Pour rappel 3 semaines avant que King Street décide de se retirer, moi j’avais annoncé que c'était fini, que je pensais ne pas avoir la légitimité pour le faire auprès d’eux.
Donc il a fallu repenser très vite à un modèle. Le monde a changé en 1 an. Et je crois avoir compris que je n'étais pas le seul candidat intéressé dont l'actionnariat a changé récemment. On a vu avec l’affaire Mediapro, les stades qui était vide, il y a des investisseurs, qui pour moi, étaient plutôt des investisseurs du Golf, qui étaient intéressés par le club, et qui ne l'étaient plus 10 mois après, parce que la situation a globalement changé."
“150 entrepreneurs de la région qui s'associent, ça fait vite du poids.”
"Donc je me suis dit qu’il nous faudrait un actionnariat local. Et ces entrepreneurs-là ont souffert aussi de la crise comme tout le monde. Ils avaient envie de participer, mais chacun avec ces moyens et une magnifique rencontre a fait qu'on s'est dit allez on y va, c’est la bonne idée. Et, se sont raccrochés de nombreux entrepreneurs de façon croissante jusqu'à 150 à ce jour. Et donc 150 entrepreneurs de la région qui s'associent, ça fait vite du poids. Et personnellement j’ai décidé que ce club devait vivre aussi sans moi, c’est-à-dire que j’en fais partie intégrante, mais c’est mon collègue qui l’anime et qui le fait vivre.
Et je dirai même, que ce soit un club, qui si demain je devais perdre le projet et ne pas aller au bout, c’est un club qui doit perdurer. Je pense que c’est ça la grande vertu de ce projet, c’est que demain on ne pourra pas faire sans le local. Donc je pense que nous servirons de toute façon l'intérêt de l’institution Girondins de Bordeaux."
Aujourd'hui, le Club Scapulaire pourrait amener entre 5 et 10 M€ à un projet de reprise de Girondins de Bordeaux.
[Officiel] Davy Rouyard passe professionnel avec les Girondins