Un succès dans le marasme collectif [Joueur par joueur Valenciennes-Bordeaux]

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David Guion : il change son organisation en 4231 pour un 433, et change 6 joueurs par rapport à son 11 de départ face à Amiens. Il ne pouvait pas rester sans rien changer. Il positionne Weissbeck sur le banc, ainsi que Pitu, Vipi et Davitashvili. Ce sont les entrants qui débloquent le match en fin de rencontre avec le but de Pitu sur une passe de Zuriko. Sur le plan collectif et individuel, la prestation bordelaise est médiocre. Le déchet technique est élevé et le milieu souffre face à celui de l'adversaire. Un faible de Valenciennes, et des individualités au-dessus côté Bordeaux permettent de revenir avec les trois points. C’est tout sauf rassurant.

Rafal Straczek : il ne peut rien sur le but nordiste, car il est lâché par Ekomié et Barbet. Il réalise deux sauvetages et des sorties parfaites dans les pieds.

Jacques Ekomié : il rate sa tête plein axe ce qui amène le but de VA. Son manque de communication avec Yoann Barbet a été palpable sur cette action. Il réussit un seul centre dans ce match, c'est plus que Malcom Bokele. Il n’a pas été rassurant.

Yoann Barbet : dès les premières minutes, il se fait aspirer libérant de l'espace pour l’adversaire. Il commet une faute d'appréciation et de communication avec Ekomié sur le but de Valenciennes. Il rivalise dans les duels

Stian Gregersen : son retour dans le 11 a été timide. Lui aussi perd son duel de la tête sur la touche adverse qui amène le but. Il rate aussi des relances simples. Il reste solide au duel.

Malcom Bokele : match sobre de l’international camerounais. Il s’est appliqué techniquement. Toutefois, ses centres ne trouvent pas preneur. Il a tenu son poste au duel.

Yohan Cassubie : titulaire en pointe basse au milieu, il n’a pas réussi à trouver ses marques rapidement. Il a raté des passes simples, il n'arrivait pas à bien se situer dans l’espace sur le terrain. Malgré ses manques, il amène plus de mobilité que Ignatenko au même poste. Ça reste faiblard, car sur 13 duels joués, 3 seulement sont gagnés.

Pedro Diaz : la lumière dans la nuit du collectif bordelais. Du jeu vers l’avant, des décalages, dont un à l’origine de la grosse occasion de Badji en deuxième mi-temps. Il permet de faciliter le jeu vers l’avant. Face à la faiblesse de ses coéquipiers et de l’adversaire, sa prestation ressort mais n'est pas exceptionnelle.

Issouf Sissokho : mangé par l’impact adverse, il joue 5 duels au sol et en perd 5. Il ne gagne aucun duel dans ce match, et ne réussit pas à apporter de la qualité dans le jeu et la passe. Remplacé par Weissbeck à la 78e.

Jérémy Livolant : il a la balle du 2-0 dans les pieds, bien décalé par Badji à la 49e, mais sa frappe est détournée par le gardien de but. il perd beaucoup de ballons, 17 au total. Il est remplacé par Alexi Pitu à la 71e. Ce dernier débloque le match en marquant à la 88e.

Alberth Elis : il mise tout sur ses qualités physiques (puissance et vitesse), au diable la qualité technique. Cela lui réussit puisqu’il marque le premier but et oblige son adversaire à reculer. Servi en profondeur parfois, il maintient, un peu, le bloc bordelais haut. Il perd 10 ballons, et gagne 2 duels. Remplacé par Davitashvili à la 71e. Le Géorgien fait le travail défensif et soulage ses coéquipiers avec son replacement, et booste le jeu offensif.

Aliou Badji : il fait preuve d’abnégation sur les pressings, gagne 5 duels et sert parfaitement Elis sur l’ouverture du score d’Alberth Elis. Il rate de peu le deuxième but bordelais en seconde période. Remplacé par Vipotnik à la 87e.

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