Un titre et un honneur à défendre

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AVANT-MATCH, COUPE DE FRANCE, 32es de finale/RAON-L’ETAPE (CFA) - BORDEAUX (14h15)

Reprise d’après-fêtes de noël : 9e tour de Coupe de France. Un grand classique pour tous les clubs de L1, condamnés à passer du frais Champagne à la froide campagne, comme un ours tout droit sorti de l'hibernation. Même si, sur le papier, il n’a pas vraiment d’autres prédateurs que ses congénères de L1, c’est encore le moment de l'année où il est le plus vulnérable pour des poucets en recherche de sensations fortes.

Adversaire des tenants du titre (14h15 sur France 3), Raon-l’Etape (CFA, 4e division nationale) ne le sait que trop bien. Bordeaux n'échappera pas à la règle. A l’heure d’amorcer sa deuxième partie de saison, ce tirage lui offre autant « d’avantages » que « d’inconvénients ».
Pour les inconvénients, on n’a pas besoin d’aller chercher bien loin : l’an dernier en 8es, le pénalty - accordé et transformé par Cheikh Diabaté à l’ultime minute des prolongations pour arracher la séance de tirs au but, et la victoire au nez et à la barbe de Vosgiens médusés, que dis-je, désagrégés - suffit à lui seul. Un peu de motivation les Roannais ? Non merci, pas besoin... Autre inconvénient, les trois divisions qui séparent les deux formations ne garantissent pas la victoire à un Bordeaux même moyen. Face à un Raon-l’Etape survolté, cet écart fondra comme neige au soleil. Le plus gros des avantages, c'est que Bordeaux est plus que prévenu. Et la pelouse d’un pensionnaire de CFA ne doit pas ressembler à autre chose qu’un terrain de football, normalement.

Les Girondins ne traumatiseront donc pas leurs chevilles et genoux dans le marasme d'un terrain en pente, occupé par les gens du voyage, trois jours avant. Pas un luxe avant d’entamer un mois de janvier bien dense. Surtout pour un effectif plombé par les suspensions (Henrique) et les blessures (Jussiê, Sertic, Poko, Diabaté, Orban). Espérons que l'ex-Parisien, Guillaume Hoarau, n’aura pas trop de retard de préparation avant de défier Toulouse (L1) dans une semaine, et de retrouver son ancien club (1/4 de finale de Coupe de la Ligue), trois jours après.