Revivez la conférence de presse de Jean-Louis Gasset et Benoît Costil avant Monaco

Cette conférence de presse est désormais terminée. Merci de l'avoir suivi sur WebGirondins ! 

Jean-Louis Gasset : “Kalu a repris le footing, Otavio a son sourire habituel, il commence à courir. Il nous fait du bien de le voir.”

Par rapport aux propos de Longoria sur les entraîneurs français.

Jean-Louis Gasset : “ Peut-être qu’il n’a pas vu Zizou au Réal. Deschamps a réussi à la Juventus, Garcia à la Roma. On a des bons exemples.”

Jean-Louis Gasset : “ Les joueurs ont dit ce que je leur dis depuis 8 mois. Ils me connaissent, chacun sait que la culture de la gagne, c’est avoir un groupe réceptif. J’ai l’impression qu’on s’en rend compte. On était obligé de remarquer qu’il y a eu une cassure, avant la trêve d'hiver on faisait des choses très bien. On a réussi de belles choses, à partir de début février, il y a eu des tensions. Dans le discours que j’ai entendu mardi, cette prise de conscience est très importante. On a fait un pacte jusqu’à la fin du championnat, en ayant cette fierté de se dire , on va laisser les Girondins là où ils doivent être. Que Benoît soit venu en conférence de presse, c’est un grand pas. Je l'en félicite. J’ai entendu de très belles choses.”

Jean-Louis Gasset : "Il fallait être généreux, se replacer, quand on voit le score à la mi-temps on est pas payé de nos efforts. Il faut continuer à travailler et à avoir la même détermination avec un peu plus de concentration sur des phases qui paraissent anodines mais qui sont essentielles. Le positif, c’est de se dire que ça va passer. On l’a déjà fait et ils l’ont déjà fait dans leurs carrières."

"Cette réunion c’est le déclic. Les joueurs en sont conscients, on est capable de faire des grandes choses. Depuis quelque temps, depuis Lyon, où on méritait autre chose, on a peut être relâché quelque chose. À part la victoire à Dijon il y a un mois, on a pas prit beaucoup de points. Contre Monaco, on va s’adapter au contexte, on vient de prendre 10 buts en 3 matchs. Monaco marque en moyenne 4 buts par match, ils ont pris 38 points depuis janvier. Cela veut dire que s'ils sont 3e du championnat, c’est qu’ils ont trouvé la bonne formule. Ils ont un mélange de joueurs expérimentés et des jeunes.Tchouameni au milieu est le joyau. Ils travaillent très bien. C’est un exemple à suivre.”

Jean-Louis Gasset : "Tout le monde a parlé à coeur ouvert, le staff, les joueurs. Tout le monde a pris conscience après le match face à l’ASSE. On était tous très abattu, perdre 4-1 après avoir perdu face à Strasbourg, il fallait avoir une prise de conscience. On a eu une réunion avec toute la “famille”, le staff technique, médical, l’attaché de presse , les intendants, tous ceux qui vivent avec nous et qui vivent mal. Tout le monde souffre. Cette discussion a été très instructive. Tout le monde est dans le même état d'esprit positif, d'arrêter de parler des autres.On prend des buts, des coups de pied arrêtés, on a des progrès à faire. Dans la discussion avec les joueurs, le fait marquant a été qu’il avaient déjà connu ça, ici ou ailleurs. Il s’en sont toujours relevés. On a passé une semaine très agréable sur le terrain , on a senti comme un poid qui est parti.”

C'est au tour de Jean-Louis Gasset de se présenter devant les médias.

Benoît Costil : “Il y a des joueurs qui prennent leurs responsabilités, on a un capitaine qui est peut-être l’un des plus expérimentés de L1, le plus irréprochable, qui est performant et respecté de tous. Il prend son rôle à cœur. Quand on voit Laurent prendre les choses comme il le prend, après une telle carrière, c’est un bon exemple à suivre pour les jeunes du groupe."

"Tous les matchs sont difficiles, maintenant il faut jouer tout le monde, j’en ai parlé il y a peu de temps, on est capable d’élever notre niveau face aux grosses équipes, notamment contre le PSG, Marseille et Lyon. On a perdu contre d'autres équipes mais on est capable d’hausser notre niveau, et c’est ce à quoi on doit penser aujourd’hui. Il ne faut pas voir les matchs ou on a été moins performants parce qu' on a été capable de faire de très belles choses. Il va falloir être très bon face à Monaco. Je pense qu’il y a la qualité avec ballon, et l’aspect tactique. Ces derniers temps on encaisse plus de but, donc il faut trouver une certaine solidité. La tête dirige beaucoup de choses."

"Le groupe est conscient depuis un bon moment, mais il faut avoir un déclic et arrêter de s'apitoyer sur notre sort. Je peux vous dire que sans rentrer dans l’intimité du vestiaire, on a pas toujours été tendre avec nous-même dans les discussions. Arrêtez d’être ainsi, la vie est belle, il faut voir les choses avec un peu plus de positivité. La concentration est primordiale, quand on a de telles adversaires, la moindre erreur nous sanctionne. Ce sera la chose la plus importante.”

Par rapport à la perte du brassard.

Benoît Costil : “L’été dernier s’est bien passé, il faisait beau, il y a eu des événements peu communs, mais ça va.  J’ai eu besoin de me concentrer sur moi-même, de penser à moi, physiquement et mentalement. Dans l'intérêt du groupe, pour être performant physiquement et dans le club. Cela a été 2 années de capitanat où il fallait assumer des choses. J’ai assumé, avec les cadres on a tout donné pour défendre le groupe et le protéger. J’avais cette envie de me concentrer sur moi-même tout simplement. J’ai pris plaisir à venir vous voir quand j’avais le capitanat. Blessé ? Non. Mais un petit quelque chose, oui. Ce qu’il faut savoir, c’est que par-dessus tout, le joueur qui récupère le brassard est mon ami avant d'être mon coéquipier."

Ce joueur là, en l'occurrence ‘Lolo”, il est arrivé au club, peut-être que si j’étais arrivé après je n’aurai jamais vu la couleur de ce brassard. Donc voilà, Laurent est un excellent capitaine, il sort d’Arsenal où il était capitaine. Ma première et seule sélection en équipe de France est aussi capitaine, donc il a la crédibilité et le respect de tous. Je n’ai aucun problème par rapport à ça. Peut-être que oui, j’étais parti dans cet état d'esprit de prendre du recul. Peut-être que Laurent aurait eu besoin que je l’assiste un peu plus. Mais le plus important c’est le terrain, la com’ c’est bien, mais le plus important c’est le match le week-end."

Benoît Costil : “Je suis pour l’Union sacrée, tous ensemble il faut s’en sortir. C’est aussi dans les moments difficiles qu’on voit le vidage des gens. Dans ma carrière, loin de là, je n’ai pas connu des moments faciles. Sortons-nous tous ensemble de cette situation qui n’est pas simple pour tous. Faisons en sorte de remettre le club là où il doit être, et pour ça il y a 6 matchs. Il y a des similitudes avec les saisons passées, rappelez-vous, la première année quand Sousa arrive, on a une série de 6-8 défaites.

Il y a eu aussi, lors de ma première année ici, une longue série sans victoires, c'était avant que Gourvenecc parte. C’est un peu toujours la même chose, et forcément, cela amène des tensions. On est un peu plus sensibles, car on ne se satisfait pas de ce genre de résultats, car on est tous des compétiteurs. Chaque match, on l'entame pour aller gagner. Quand on n’y arrive pas, ce n’est pas évident. Je pense que chaque saison à ces particularités. C’était d’autres personnes qui étaient là à chaque moment difficile, donc je ne pense pas que ça soit dû au club ou quoi que ce soit.”

Benoît Costil : “On ne reste pas les bras croisés, il y a des échanges. Le message principal, juste âpre le face à face a l’ASSE, c’était que maintenant il faut sortir la tête de l’eau, et arrêter de voir que du noir. À un moment donné si vous êtes que négatif, cela amène beaucoup de négativité derrière. C’est comme ça, ça fait partie d’une carrière, et de la vie d’un club. Des fois, ce n’est pas toujours si facile, et aujourd'hui, il est temps de passer à autre chose et d’avancer. Je me sens super bien ici, ça fait 4 ans que je suis là, j’ai décidé de venir à bordeaux comme l’ensemble des joueurs avec beaucoup de fierté. Je sais ce que Bordeaux représente, et on le sait tous.

La grande histoire de Bordeaux , ce scapulaire , ces couleurs, donc je suis très heureux d’être ici et de défendre ces couleurs depuis 4 ans. Après, il peut se passer des choses moins sympas, mais ça n'enlève pas la fierté et le plaisir de porter ces couleurs.”

Benoît Costil : “Je suis en mode positif attitude, cette envie, cette rage d’avancer, de se sortir d’une situation qui n’est pas simple à vivre pour tout le monde, pour nous joueurs, pour le club, pour les supporters. Mais à un moment donné, on a envie de se rebeller et de montrer du caractère, de ne pas accepter cette situation. Ce n’est pas facile, on est tous passé par des moments, où encore récemment, c’est compliqué parce qu' on n’a pas les bons résultats, parce qu' on fait pas toujours les bons matchs.

On paye cash les moindres situations. Sur les derniers matchs, je n’ai pas spécialement d'arrêt à faire, mais je prends beaucoup de buts. Beaucoup de buts sur coup de pied arrêté, donc on n’est pas autant mis en danger que ça dans le jeu, mais on paye cash. Mais il ne faut pas chercher d’excuses, il faut aller chercher les ondes positives, s'accrocher et de pas accepter cette situation. Tous ensemble il faut montrer un visage qui est plus en adéquation avec notre niveau."

Benoît Costil : “Il y a un certain roulement qui doit être fait, je pense qu’il était temps que ça soit à mon tour de parler. Cette situation n’est pas facile, la dernière victoire remonte à un certain temps, mais après il faut penser positif. Savoir mettre de côté cette série, pour avancer et pour obtenir sur les 6 derniers matchs, un maintien, et que les girondins soient là où ils doivent être la saison prochaine.

On a 6 matchs pour ça. On est conscient de louper quelque chose, de louper des matchs, mais on est aussi capable de faire de très bonnes choses. Notamment contre des matchs comme paris, contre rennes, à Nice en janvier , mais aussi à Lyon, on est capable de répondre présent, on vaut bien mieux que ce qu’on fait là."

Benoit Costil se présente en premier devant les médias

Suivez en direct sur cette page la conférence de presse de Jean-Louis Gasset et de Benoît Costil avant la réception de Monaco.