ESTAC - Bordeaux - Jocelyn Gourvennec : "Le groupe est plus vivant"

© Iconsport

L'entraîneur bordelais s'est présenté devant les journalistes aujourd'hui pour évoquer la rencontre face à Troyes samedi soir au Stade de l'Aube.

L'état d'esprit du groupe :

"Quand on est joueur professionnel, quand on est dans un staff, le devoir c'est de bien se préparer et de bien travailler pour que, sur les matches, ça prenne forme et qu'on soit compétitif. On n'est pas suffisamment compétitif depuis un moment. On a tous conscience de l'importance de ce début de poule retour. On a un premier match en Ligue 1, le premier d'une série de 19 pour faire nettement mieux que ce qu'on a fait avant Noël (...) Quand il y a eu une mauvaise période, la coupure est souvent souvent salvatrice. On a pu le constater. Il y a plus de peps, le groupe est plus vivant. Mais ce n'est pas suffisant, on l'a vu. Il faut basculer dans la compétition et c'est cet esprit de compétition qui nous manque encore un peu. Il va falloir qu'on traduise tout ça dès Troyes."

Les joueurs ont-ils conscience de l'urgence de la situation :

"L'insouciance de la jeunesse est une force quand on fait du sport de haut niveau parce qu'on n'a pas peur de grand chose et qu'on est spontané. En revanche dans des situations plus difficiles, il faut avoir conscience des choses. Le manque de maturité ne fait pas toujours prendre conscience de ces choses là et c'est pour cela qu'on veut améliorer l'équipe (...) On a envie d'inverser la tendance. Il y a eu trop de faits défavorables depuis de longues semaines. Aujourd'hui la situation est une situation d'urgence par rapport au classement. Après, ça veut dire aussi garder son sang-froid. C'est nécessaire mais ce ne sera pas suffisant, il faudra qu'on soit beaucoup plus juste dans le jeu."

A-t-il reçu un ultimatum de la part de ses dirigeants en cas de défaite : 

"Je n'ai pas reçu un ultimatum. Vous vous faites le relais de mécontentement. On l'entend et c'est quelque chose de logique. Mais je reçois aussi énormément de messages de soutien, de toutes parts. La difficulté dans ces moments là, c'est de garder l'axe de travail, ne pas faire la girouette. Et c'est ce que je m'attache à faire."