Jean-Louis Garcia : "C’est douloureux de les voir là"

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L'entraîneur de Troyes qui a commencé sa carrière de coach aux Girondins et qui y est resté 4 ans (1999-2003) a répondu aux questions de Sud Ouest.
La rencontre de ce soir est-elle un match entre deux candidats au maintien ? :
"Provisoirement, c’est mathématique. Avec 20 points, les Girondins ne sont pas dans une position cataclysmique. Les gens à la tête de l’équipe et du club savent qu’elle est préoccupante. Il faut les laisser travailler et ils vont rebondir. Ce ne sera pas un adversaire jusqu’à la fin de la saison. Si on nous avait dit qu’on serait devant eux après notre match en août, je ne l’aurais pas cru. C’est le football, parfois surprenant. Je me souviens qu’ils étaient troisième avant d’aller à Paris, qu’il y avait plein d’espoir. Le PSG est une équipe d’extraterrestres mais sur une rencontre au sommet, c’est dur de digérer un tel score (Bordeaux s’était incliné 6-2). C’est douloureux de les voir là."
Il revient également sur les propos de Willy Sagnol sur SFR Sport :
"Je ne cache pas que j’ai fait des bonds en lisant les propos de Sagnol. C’est ça, la reconnaissance envers un club qui lui a confié les rênes de l’équipe alors qu’il avait aucune expérience de l’entraînement ? C’est facile de tirer quand ça va mal. Il faut savoir faire profil bas et tourner la page. C’est un club merveilleux. Jocelyn Gourvennec était la saison dernière le plus grand espoir chez les entraîneurs français et aujourd’hui il ne connaîtrait plus son boulot ? Ça va très vite dans ce métier très précaire. Pour le club, les supporters, car les Girondins sont quelque chose d’important à Bordeaux, j’espère que ça va s’arranger. Forcément, après samedi, car je suis un compétiteur."