Antony Thiodet : "Il faut travailler tous ensemble, dans le respect des sensibilités de chacun"

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Le directeur de la stratégie commerciale stade et réseau des Girondins de Bordeaux, Antony Thiodet, était l'invité du Talk lundi soir sur WebGirondins. Il a communiqué sur la feuille de route des Girondins de Bordeaux à horizon 2024. Alors que sa stratégie commerciale est contestée par les Ultramarines Bordeaux 87 qui demandent sa démission, Antony Thiodet s'explique. Il n'a pas prévu d'augmentation de tarifs, et veut placer le budget des Girondins dans le Top 5 de la Ligue 1. 

Antony Thiodet : "Pour recruter des tops joueurs comme Laurent Koscielny, il faut faire naître des richesses. On comprend que les gens ont des attentes qu'ils disent qu'il suffirait que l'actionnaire ouvre son portefeuille, mette de l'argent sur la table pour faire venir des joueurs. Ce n'est pas si simple que ça parce que cela n'est pas accepté par la DNCG et par le Fair Play financier à l’échelle européenne. Ce que l'on doit faire c’est continuer à travailler tous ensemble, dans le respect des sensibilités de chacun, pour faire croître le budget du club. Il faut être précis, on est 9e budget aujourd'hui. Normalement, on finit neuvième, quelques fois c'est différent (...) Il faut arriver à amener le budget à 110-115 M€ ce qui nous placerait dans le top 5. C'est notre travail du quotidien. On va le faire en allant chercher de nouveaux partenaires, notamment sur la scène internationale, parce que  la ville de Bordeaux ça veut dire quelque chose pour beaucoup de monde en dehors des frontières, et capitaliser là-dessus. C'est agréger plus de monde autour du terrain, non pas en augmentant les tarifs, et je n'ai inscrit nulle part dans la feuille de route présentée aux actionnaires du club l"hypothèse d'une augmentation des tarifs dans les années qui viennent. On veut juste amener plus de monde dans le stade. On doit arriver aux 32 000 spectateurs à horizon 2024 pour constituer les 80% de remplissage du stade. C'est du boulot, c'est avancer, c'est innover, c'est se planter, c'est se prendre les pieds dans le tapis. C'est être capable d'entendre les choses dites de manière véhémente et savoir faire la part des choses."