Djino Forté : "J'ai eu la chance de voir le match à Bastia en avant-première"

© Iconsport

"Choqué" par le niveau d'intensité à l'entrainement

Djino Forté dans le Talk : "J'ai eu la chance de voir le match de Bastia en avant-première lors de l'entrainement du mercredi. Ça me choque ce que j'ai vu le mercredi. On a vu les principes de Reira avec ses innovations et ses relances, ce qu'il met en place. Mais ce qu'on ne voit pas ce sont les fondamentaux, notamment en termes d'intensités, et d'exigence. Ce qui s'est passé mercredi à l'entrainement (mercredi dernier, NDLR) c'est exactement ce que j'ai vu à Bastia pendant la première demi-heure (notre article sur cet entrainement à lire ici). Ce sont les mêmes maux, les problématiques et en face de nous une équipe corse intelligente et vaillante dans le combat. Et nous, on a fait la même copie que ce mercredi sur le terrain du Haillan. Ce qui est inquiétant c'est de ne pas se rebeller, n'entendre personne sur le terrain, avoir un staff technique discret, trop dans la câlinothérapie. Les leaders sont aussi à remettre en question."

Des joueurs dans le déni

Il poursuit : "Les joueurs sont dans le déni. Quand on en parle avec eux, quand on les critique, ils ne sont pas en mesure de voir leur niveau. Et leur engagement n'est pas digne du club. Ça, c'est sur. On peut mettre des attentes sur l'entraineur, mais les joueurs devraient se remettre en cause. Cela fait plus de 3 mois que l'on voit des performances inadmissibles dans l'engagement."

"Le sentiment d'abandon dans le club est présent"

Il termine : "Le sentiment d'abandon dans le club est présent. J'étais au match des féminins ce samedi, et j'ai discuté avec un ancien adjoint du club. L'image des Girondins de Bordeaux, elle est ternie et c'est triste. On est devenu une plateforme à avoir des jeunes qui vont partir très vite. Ça me fait mal au cœur quand on a l'ambition d'être un club formateur que ce soir chez les garçons et les filles. Une personne du Comité 1881 s'est dite très inquiète, mais j'attends qu'elle interpelle le président pour que ça bouge."

Écoutez ses propos :