Evan Chevalier : "Les Girondins ne correspondent plus à ce que j'ai connu"

19/06 - 16:32 | Il y a 4 ans
Evan Chevalier : "Les Girondins ne correspondent plus à ce que j'ai connu"

© Iconsport

Evan Chevalier (28 ans) a passé sept ans à la formation des Girondins de Bordeaux. Après avoir découvert la Ligue 1 avec les Marine et Blanc, il a quitté le club en 2013 pour vivre sa carrière. Alors qu'il s'est engagé avec Stade Bordelais (N3) pour la saison prochaine, il a répondu à nos questions. Il revient sur son expérience en Australie avec ancien bordelais Fahid Ben Khalfallah, et sur ses trois saisons à Bergerac.

WebGirondins : Comment ça va Evan ?

Evan Chevalier : Tout va bien, je reviens d’une expérience riche en Australie. Je suis de retour dans la région ou j’ai grandi. C’est toujours un plaisir de revenir auprès de ses amis et de sa famille. L’objectif est de me poser sur la région et de commencer une vie plus calme.

WG : Depuis ton départ de Bordeaux en 2013, tu as connu plusieurs clubs. Comment c’est passé ton parcours ?

EC : À Poirée-sur-Vie (National) c’est un peu l’échec de ma petite carrière. Dans le sens ou j'ai connu pas mal de blessures. J’ai subi deux opérations en deux ans de contrat. Je n'ai jamais été en mesure de m’exprimer pleinement. Ça reste un regret oui et non, car j’ai toujours fait les choses sérieusement. Mais il ya des choses qu’on ne maîtrise pas. Les blessures m’ont freiné dans ma progression.

"Fahid Ben Khalfallah m'a fait venir en Australie""

WG : Ensuite tu arrives à Bergerac ?

EC : Après ces deux ans passés là-bas je suis parti à Bergerac. Ça restera un très bon souvenir, car on a toujours eu de bons groupes humainement. J’ai retrouvé plusieurs joueurs et des amis avec qui j’avais été formé aux des Girondins. Comme Mamadou Kamissoko, Victor Fuchs, Sébastien Bouscarat, et Clément Badin. Humainement, c'était une belle aventure, car j’ai passé trois ans et demi à Bergerac. Sportivement, il y a des choses intéressantes aussi avec des parcours en Coupe, on a toujours joué le haut du classement.

WG : Il y a cette expérience à l'étranger à Nunawading?

EC : Après il y a eu l’Australie, j’avais fait le tour du niveau CFA. J’avais en tête de vivre une expérience à l'étranger. Ça s’est présenté par l’intermédiaire de Fahid Ben Khalfallah. Il était coach et avait une équipe qui à l'époque était en troisième division. Il était coach joueur exactement. Ça s’est très bien passé et on est monté. J’ai vécu de belles choses .

WG : Comment se passe ton arrivée au Stade Bordelais ?

EC : Au départ, je reviens sur Bordeaux à cause du Coronavirus. On entend que le championnat va être arrêté et ne reprendra pas. Le gouvernement français met un avion à disposition pour rapatrier les Français. Je décide de rentrer par la force des choses. En arrivant en France, j’ai reçu des propositions de clubs de la région, et le projet du Stade bordelais a été le plus convaincant. J’ai eu cette opportunité pour me poser dans la région et voir ce que ça va donner.

WG : Quel est ton poste de prédilection, toujours offensif sur un côté ?

EC : En Australie Fahid Ben Khalfallah m’a fait évoluer à un poste de numéro 10, de milieu offensif positionné dans l'axe. Ça me va mieux de jouer comme ça plutôt que sur un côté. J’ai beaucoup de liberté. J’espère évoluer à ce poste au Stade Bordelais.

"Je ne m'identifie plus aux Girondins depuis le changement de propriétaire"

WG : Il va y avoir le derby face aux Girondins

EC : Ce sera une émotion particulière de jouer face aux Girondins, car je sais comment ça se passe. Même s’il y a eu un changement de propriétaire. J’ai passé 7 ans aux Girondins. Forcément quand je joue contre les Girondins ça fait un petit quelque chose.

WG : Tu portes quel regard sur les Girondins de Bordeaux ?

EC : Pour être honnête, je suis moins le club depuis le changement de propriétaire. Je ne m'identifie plus. J’ai toujours l’image du président J-L Triaud qui était une personnalité importante. Je sais que des coachs que j’ai eus ont été poussés vers la sortie. Ça ne correspond plus à ce que j’ai connu. Je suis toujours, mais beaucoup moins depuis le changement de propriétaire. 

WG : Que peut-on te souhaiter pour la saison à venir ?

EC : Du plaisir et de rejouer au football, car je ne te cache pas que ça commence à me manquer. Du plaisir à rejouer au football et faire en sorte d’avoir les résultats avec le Stade Bordelais qui descend de N2. On aura l’ambition de remonter assez vite. Donc il faudra mettre l’énergie qui va avec.

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