Florian Brunet : “Peu importe l’actionnaire, il faut que l'équipe opérationnelle soit remaniée”

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Le porte-parole des Ultramarines, Florian Brunet, a expliqué quels changements sont attendus pour retrouver une harmonie au sein du club. Il explique pourquoi le départ du PDG Frédéric Longuépée est une nécessité absolue. Extraits du Talk sur WebGirondins.

"Tant que Longuépée sera là, rien ne sera possible"

“Peu importe l’actionnaire, il faut que l'équipe opérationnelle soit remaniée et qu'on puisse remettre au travail, c’est ça l'urgence. L'urgence c'est de sortir Longuépée, ça c'est la première chose. Longuépée bloque tout, il empêche tout le monde de travailler et il empêche de se reconcentrer sur l'essentiel. Il faut absolument que King Street ouvre enfin les yeux et j'ose espérer qu'ils sont en train de les ouvrir. Le point de départ il est là. Tant que Longuépée sera là, rien ne sera possible. En plus il continue d’amener ses hommes. Là on a le commissaire de police qui est en train de prendre ses fonctions, c'est une véritable déclaration de guerre.

On va au-devant de très gros problèmes qui, à un moment donné, vont toucher l'ordre public. Encore une fois on a à la tête du club un mégalo. Il pousse la provocation jusqu’à embaucher un nouveau responsable sécurité, qui lui aussi qui vient du PSG et est ancien commissaire de police. À un moment donné il va y avoir des problèmes dans l'ordre public, on ne peut pas comme ça tout chambouler provoquer insulter les gens indéfiniment.”

"Le vrai danger il est là qu’à un moment donné on ne puisse pas éviter le dépôt de bilan"

“Aujourd’hui, la vraie urgence elle est financière. On nous dit que King Street va assumer le 30 juin ou début juillet devant la DNCG. Le problème n’est pas que là. Le problème est de faire vivre le club sur les années à venir et ça ce n’est absolument pas assuré. Que King Street fasse une lettre d’intention en juillet peut-être, mais qu’il rajoute tous les 6 mois 30-40 millions ça certainement pas. Il y’a quand même des gens encore très bien placés au club qui sont extrêmement inquiets qui me parle de leurs inquiétudes. Le vrai danger il est là qu’à un moment donné on ne puisse pas éviter le dépôt de bilan. Alors il y’a plein de gens qui disent « mais non vous exagérez, vous exagérez » bah non le vrai risque il est là. Nous on demande qu' à se remettre autour d’une table pour éviter cela.

Quand on a pensé à Pey Berland on n’a pas pensé à la mairie. La pression sur la mairie on la met depuis le début sur l’ensemble des personnages politiques. Le choix a été motivé par le fait que c’est une grande place et une place symbolique de Bordeaux.”

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