Grégory Schneider : "Un match sur onze, c’est une hallucination"

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Toujours sur le plateau de l'Equipe du Soir, certains consultants se sont montrés beaucoup plus sceptiques sur la capacité de Jocelyn Gourvennec à relancer Bordeaux.
C'est le cas de Gregory Schneider, le journaliste de Libération voit que Bordeaus stagne, alors que les autres équipes avancent :
"J’ai tendance à juger les entraîneurs entre octobre et décembre parce que je pense que si tu as de bons joueurs, tu les mets comme ça au début, ça se crée ou ça ne se crée pas mais après il y a le travail de l’entraîneur qui rentre en compte. Le travail de l’entraîneur, quand il a deux-trois-quatre mois derrière lui avec les joueurs à l’entraînement tu dois voir des progrès, tu dois voir quelque chose. Or là, une fois que toutes les équipes se calent, la plupart des équipes progressent et il se trouve que ce verdict là est très dur avec Gourvennec parce qu’un match sur onze, c’est une hallucination."
De son côté, Olivier Rouyer pense que le coach bordelais ne risque rien pour l'instant, mais a quand même des doutes :
"Il ne craint rien Gourvennec pour le moment. Dans l’immédiat, pour le moment il est couvert par ses dirigeants, notamment par Nicolas de Tavernost qui dit : « De toute façon je lui ai demandé de limiter les dégâts jusqu’à la trêve et ensuite on va modifier notre effectif ». Je trouve que cette équipe, depuis Paris, vit dans un état d’endormissement et qu’on s’est tous laissés aller sur Malcom en disant que c’était l’homme providentiel, mais on se rend compte que même quand il est là ça ne se passe pas bien, donc j’ai un doute. Est ce que Jocelyn Gourvennec a encore la force, la détermination pour le faire ? Oui. Maintenant c’est aux dirigeants de prendre leurs responsabilités, mais on est pas convaincus."
Dominique Séverac lui, est beaucoup plus dur, à cause de l'urgence au niveau du classement :
"On ne lui en veut pas mais ce soir (mardi) son équipe a encore livré un match scandaleux. Qu’il y ait penalty ou pas penalty, moi je suis d’accord avec mon idée première il n’y a pas penalty, il y a quand même un match indigne à quasiment une occasion. Qu’est ce qu’on fait maintenant ? On attend qu’ils s’enlisent ? Qu’ils soient 19ème ? 20ème ? Ils sont 19ème depuis la défaite à Paris !"
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