Laurent Koscielny, capitaine de "l'auto-responsabilité"

14/02 - 16:00 | Il y a 3 ans
Nommé capitaine des Girondins lorsque Jean-Louis Gasset est arrivé sur le banc, Koscielny a parfois dû se faire violence pour aller à l’encontre de son caractère.
Laurent Koscielny, capitaine de "l'auto-responsabilité"

© Iconsport

L’ancien joueur d’Arsenal, a remplacé Benoît Costil en tant que capitaine des Girondins de Bordeaux cette saison. Le brassard lui a été confié par son entraîneur Jean-Louis Gasset, qui a vu en lui un leader du fait de sa forte expérience au plus haut niveau, que ce soit avec Arsenal ou avec l’Équipe de France.

Laurent Koscielny, capitaine discret

Pourtant, Laurent Koscielny est davantage un leader sur le terrain que dans le vestiaire, comme l’analyse le quotidien L’Équipe. L’ancien international français de 35 ans, a pris l’habitude de faire passer des messages à ses troupes par l’intermédiaire des médias. Il l’avait notamment fait à la suite de la défaite 2-1, de son équipe à Brest il y a une semaine. Le capitaine bordelais avait alors remis tous les joueurs en question, en déclarant que ces derniers s’étaient vus “trop beaux”, et qu’ils “étaient tombés dans la suffisance”. 

En revanche, celui qui compte 51 sélections en Équipe de France, n’est pas du genre à hausser le ton entre les quatre murs du vestiaire, comme l’explique son agent Stéphane Courbis “Ce n'est pas son mode de fonctionnement. Laurent, ce n'est pas un mec qui va gueuler. C'est un leader naturel sur le terrain. Il part du principe que le gars à côté de lui doit être capable de savoir quand il a été mauvais ou pas ».

Koscielny "le bosseur", un exemple à suivre 

Même s’il a parfois dû se faire violence, et secouer ses partenaires comme lors de la défaite à Monaco (0-4), chose qu’avait appréciée son entraîneur Jean-Louis Gasset, Laurent Koscielny préfère montrer la voie de par son professionnalisme.

Un joueur bordelais confirme que l’ancien joueur d’Arsenal est un exemple : “On ne peut pas lui retirer le fait que c’est un bosseur et que, sur ce plan-là, il donne l’exemple”. 

Mais l’ancien international français pousse aussi ses partenaires à prendre leurs responsabilités : “C'est leur carrière, mais, pour réussir et prétendre aller voir au plus haut, ça demande beaucoup d'exigence, d'abnégation, de travail, d'humilité”.

Capitaine toujours aussi ambitieux à 35 ans, Laurent Koscielny devra réussir à entraîner les siens dans son sillage ce soir, pour poursuivre la série d’invincibilité des Girondins face à Marseille et enclencher une nouvelle dynamique.

Jonathan Bez n'est pas content

#Laurent Koscielny