Le super banc [Joueur par joueur Bordeaux-Dijon]
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Vainqueur de Dijon au bout du temps additionnel en 16emes de finale de Coupe de France, Bordeaux s’en est remis à deux coups de reins de ses entrants Ménez et Laborde pour arracher la victoire à la 92eme minute, alors que Diony avait égalisé à la 83eme minute (2-1).
Cédric Carrasso : Battu par un tir tonique à ras de terre de Diony frappé de l’extérieur de la surface, il a aussi réussi un beau plongeon à mi-hauteur en première période pour sortir une frappe lointaine dijonnaise et a assuré sur sa ligne sur les quelques autres alertes, toujours en dehors de la surface. Un bon retour pour le gardien bordelais.
Milan Gajic : Moins présent offensivement dans une rencontre où Bordeaux avait la maîtrise du ballon. Gêné par la présence d’un Sammaritano toujours menaçant et bien placé dans le repli défensif. Rien à signaler concernant son travail en défense.
Igor Lewczuk : Un match sérieux pour l’international polonais qui n’a pas eu beaucoup à s’employer défensivement. Une intervention offensive décisive sur le but de Malcom en apportant un soutien précieux à l’origine de l’avant-dernière passe.
Nicolas Pallois : Jamais mis hors de position par les attaquants dijonnais, il a essayé de relancer rapidement vers l’avant et a connu un certain déchet dans le jeu, même s’il faut souligner son envie de faire avancer le jeu de son équipe.
Maxime Poundjé : Une première mi-temps sans histoire, avec peu de montées productives. Remplacé à la mi-temps par Théo Pellenard qui a fait preuve d’hésitation et a fait de mauvais choix avant de prendre le rythme du match et d’occuper davantage son couloir pour finir par un une-deux en une touche de balle avec Ménez sur le but de la victoire girondine.
Mauro Arambarri : Un début de match très discret, presque effacé, et un visage plus affirmé après la 20eme minute de jeu avec de bonnes récupérations et du jeu vers l’avant. Une partie assez consistante pour un joueur n’ayant jamais été titulaire cette saison.
Jaroslav Plasil (cap) : De la discrétion dans le jeu pendant une partie de la première période malgré un ballon en or offert à Diego Rolan, et plus d’initiatives lors du deuxième acte avec notamment ce centre dans le bon tempo qui amène le but de Malcom.
Valentin Vada : Des prises d’initiatives constantes qui ont accéléré le jeu girondin et un soutien offensif de tous les instants, sans oublier le travail défensif, et le tout avec une qualité technique au rendez-vous. Remplacé par Jérémy Ménez à la 85eme minute. L’ancien milanais est l’auteur d’un débordement tonique et d’une passe au cordeau pour le but de Laborde qui offre la victoire aux Girondins (2-1).
Malcom : Un bon début de match avec de la percussion avant de perdre le fil de la rencontre et d’être absent des débats jusqu’au retour des vestiaires. On a alors retrouvé le jeu vers l’avant à l’instinct du jeune brésilien qui n’a pas tremblé au moment de reprendre le mauvais dégagement de la défense dijonnaise dans la surface pour ouvrir le score pour Bordeaux au niveau du point de pénalty (1-0). Remplacé à la 75eme minute par Gaëtan Laborde qui offre la victoire aux Girondins grâce à une tête plongeante parfaite sur un service de Ménez.
François Kamano : De bonnes percussions offensives, notamment en première mi-temps, mais toujours le geste de trop pour faire fructifier ces bonnes intentions.
Diego Rolan : Un bon appel de balle au milieu de la première période, un service parfait de Plasil, et un tir hors cadre à l’occasion du face-à-face avec le gardien dijonnais ont marqué sa première période. Son activité à la pointe de l’attaque bordelaise a été insuffisante avec des appels de balle souvent trop éloignés des buts adverses. Mais son match a été généreux et ses passes à ses partenaires correctes.
Jocelyn Gourvennec : Le coach girondin a fait des choix pendant la rencontre, à l’image de la sortie de Maxime Poundjé à la mi-temps ou de l’entrée de Jérémy Ménez à la place de Valentin Vada à la 85eme minute pour repasser en 4-4-2 alors que Dijon venait d’égaliser. Une adaptation payante puisque le but victorieux des Girondins vient d’un débordement de Ménez pour une tête de Laborde.
Par Florian RODRIGUEZ