Marc Planus : "La perte d'identité, c'est une déception monumentale"

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"Je trouve qu'il y a des manques"
Marc Planus à propos des conseils qu'il pourrait donner à Gérard Lopez sur France Bleu Gironde : "J'écouterai et je lui conseillerai des noms de gens qui sont dans la région bordelaise. Il y a d’anciens joueurs qui ont suivi des cursus, qui pourraient apporter quelque chose au club. Aujourd'hui, les personnes qui sont décisionnaires dans ce club-là, je trouve qu'il y a des manques. Ma plus grosse déception, ce n'est pas tant les résultats sportifs parce que ça, c'est tellement aléatoire. J'ai vécu des générations, on a failli descendre en deuxième division, je ne l'ai pas oublié, mais j'ai aussi été champion de France et j'ai joué un quart de finale de Ligue des champions. Mais, ma plus grande déception, c'est dans la perte de l'identité, dans la gestion des salariés historiques qui travaillaient dans ce club, dans la gestion du Haillan, de ce qu'est devenu Le Haillan. C'est une déception monumentale."
De Blasiis : "J'ai du mal à me reconnaître dans ce président-là"
Ces mots de Marc Planus raisonnent et nous rappellent l'entretien que nous avons réalisé la semaine dernière avec Jean-Yves de Blasiis, un historique du Haillan. Voici ses mots : "Sur la culture du club elle-même, la culture bordelaise, la culture du FC Girondins de Bordeaux, j'ai du mal à me reconnaître dans ce président-là. Mais est-ce que je suis en droit, moi, de lui reprocher ça aujourd'hui ? L'implication des anciens, des gens très attachés au club, ce n'est pas toujours un danger pour un président qui vient de l'extérieur. Ça peut être aussi un point d'appui très fort."