Mercato : L'AS Roma étudie une action en justice contre les Girondins

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Le directeur sportif de l'AS Rome, Monchi, s'est confié sur la chaine de télé de son club et étudie la possibilité d'attaquer les Girondins en justice après le volte-face dans le transfert de Malcom, même si aucun document n'a été signé.
L'AS Rome est côtée en Bourse, le directeur sportif a du donné des explications sur l'échec du transfert.
Extraits de la retranscription effectuée par L'Equipe :
"Une fois que nous avons trouvé un accord avec Bordeaux, leur président, Stéphane Martin, m'a appelé trente minutes plus tard pour me dire qu'il y avait beaucoup de rumeurs autour de cette accord et qu'il leur était préférable de l'officialiser. Je lui ai dit que, pour nous, ce n'était pas l'idéal car nous sommes cotés en bourse et devons respecter certaines règles. Mais il a insisté, et ils ont finalement fait un tweet pour annoncer l'accord. C'est pour cette raison que nous avons fait la même déclaration à notre tour. L'affaire était conclue, mais environ une heure après l'annonce, il y a eu des échos autour d'un nouvel intérêt de la part de Barcelone (...) J'ai appelé Martin, et il m'a dit qu'une offre venant de Barcelone était meilleure que la nôtre et que si nous n'augmentions pas notre offre, nous ne pourrions pas avoir le joueur. Je lui ai dit que nous avions un accord, que nous avions conclu l'affaire, mais il m'a dit que rien n'avait été signé et que, même si nous avions déjà transmis les documents, aucun recours n'était possible (...) Tôt ce matin, j'ai parlé avec l'agent de Malcom, Fernando Garcia, qui avait prévu une réunion avec Bordeaux à midi pour confirmer que tout était en place pour que le joueur puisse se rendre à Rome le soir même. Après cette réunion, j'ai été surpris d'apprendre que les agents et Bordeaux voulaient une offre améliorée, car Barcelone était toujours en quête d'un accord. Je leur ai dit que c'en était assez, parce que nous ne voulions pas participer à une vente aux enchères. C'est ainsi que tout s'est terminé (...) Maintenant, au sein du club, nous examinons les options qui s'offrent à nous et nous voyons si nous pouvons monter un dossier. Il est vrai que rien n'a été signé, mais il y a beaucoup de messages avec les agents et leur président qui valent au moins la peine d'être évalués."