Pourquoi Bordeaux s’est fait remonter au score par Amiens ?

14/01 - 16:24 | Il y a 2 ans
Une nouvelle déception, cette fois-ci, à cause d’une égalisation lors des arrêts de jeu d’Amiens que les Marine et Blanc recevaient hier soir pour cette 19e journée de Ligue 2. Après Caen qui remonte deux but mardi soir, Amiens refait le coup. Mais pourquoi les Girondins ont-ils encore été rattrapés au score ? Décryptage.
Pourquoi Bordeaux s’est fait remonter au score par Amiens ?

© Iconsport

Une domination non concrétisée

 

Nous le savons tous, dans le football, le plus important est de concrétiser une action ou une phase de domination avec un but. Malgré un pourcentage de possession supérieur à 60% et une domination dans la quasi-totalité des statistiques, les bordelais n’ont pas su inscrire plus d’un but lors de ce match.

En effet, un réel manque de réalisme devant la cage amiénoise, en seconde période a empêché les Girondins de se mettre à l'abri. Nous pensons notamment a Alberth Elis (12') et Fransergio (20') manquant des occasions de but ou alors le manque d'impact, lors de leurs entrées, de Davitashvili ou d'Aliou Badji, qui n'a toujours pas inscrit son premier but en Ligue 2. Idem pour la tête de Mwanga sur le poteau dans la dernière seconde de jeu.

Amiens qui profite de cette faiblesse, pour égaliser avec seulement un but à la 92e. Par conséquent, les Marine et Blanc se doivent d’améliorer leur efficacité, afin de disputer des  fin de matchs de manière plus sereine.

Un bloc qui a trop reculé en seconde période

 

Une forte tendance s’est fait remarquer en seconde période du côté des bordelais, il s’agit du bloc équipe qui descendait de manière progressive, ce qui faisait subir et courir davantage les joueurs. La peur d'encaisser un but était présente, ce qui ne devrait pas être le cas pour une équipe deuxième au classement du championnat. Du moins, elle ne devrait se faire ressentir autant.

Seulement, en reculant progressivement, l’équipe a fini par concéder un but évitable. 

David Guion, lui, selon plusieurs joueurs de l'équipe, n'aura jamais donné de consigne de faire reculer le bloc quand son équipe mène (témoigne le média ici). Ce sont donc les joueurs qui reculent et n'arrivent pas à rester haut.

La raison de cette descente de bloc serait, en revanche, plus due au style de jeu du capitaine des Marine et Blanc Yoann Barbet. En effet, ce dernier n'étant pas un défenseur central rapide pour les courses dans son dos, il a tendance à reculer. C'est une tendance que nous pouvons remarquer depuis qu'il joue. Cela n'enlève rien à sa combativité et son leadership mais Bordeaux joue plus bas lorsqu'il est sur le terrain. De plus, l'incapacité du milieu bordelais à conserver le ballon accentue cette tendance.

Un manque d'expérience au sein de l’effectif ?

 

Voici un autre aspect de l’effectif qui se transforme potentiellement en défaut. Les Girondins de Bordeaux possèdent la plus jeune équipe du Championnat. Seulement un manque d'expérience peut se faire ressentir dans les moments clés.

L’équipe comporte, bien évidemment des joueurs expérimentés, comme Yoann Barbet (29 ans) ou Fransergio (32 ans), Vital Nsimba (29 ans), Danylo Ignatenko (25 ans).

Mais peut-être manque-t-il davantage de maturité et de leadership au sein des Marine et Blanc au milieu de terrain. Une faiblesse qui a peut-être empêché les Girondins de garder la tête haute et de montrer une plus grosse force de caractère lors de la deuxième mi-temps.

Hier au coup d'envoi la moyenne d'âge des titulaires des deux équipes est de 25 ans chacune. Ce n'est donc pas une question d'âge, mais plutôt d'expérience et de qualité.

 

Une faiblesse visible qui a motivé Amiens jusqu’au bout

 

L'afflaiblissement des Girondins face à Caen mardi dernier à dévoilé ces défauts présents dans l’équipe bordelaise.

L’intelligence et la détermination d’Amiens les ont poussés à profiter de ces problèmes, notamment en seconde mi-temps, avec une égalisation en arrêts de jeu. Bien sûr, tout le monde a son défaut, mais le plus important est de le montrer le moins possible à l’adversaire.

C’est aux Girondins de réagir pour prouver ce dont ils sont réellement capables.

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