Retour gagnant [joueur par joueur Nancy-Bordeaux]
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Après la désillusion face au PSG en demi-finale de Coupe de la Ligue, les Girondins ont retrouvé le chemin du succès sur le terrain de Nancy (0-2) grâce notamment à une deuxième m-temps plus active récompensée par à un coup-franc imparable de Malcom à la 88eme minute de jeu.
Jérôme Prior : Le gardien girondin n’a eu qu’un seul arrêt à faire, et a réussi son geste en se couchant bien sur sa droite sur une lourde frappe de Cetout à l’entrée de la surface de réparation.
Milan Gajic : Plus timide qu’à l’accoutumée offensivement en première mi-temps, il s’est davantage lâché en deuxième période avec en point d’orgue un très bon enchaînement crochet et centre en retrait dans la surface nancéienne aux alentours de la 80eme minute de jeu. Solide défensivement avec une bonne couverture de l’axe central.
Igor Lewczuk : Il n’a rien cédé aux joueurs offensifs nancéien en prenant chaque ballon de la tête et en surgissant aux bons moments dans les pieds. L’international polonais s’est comporté comme un patron très rassurant pour Pellenard qui évoluait pour la première fois à ses côtés dans l’axe.
Théo Pellenard : Après un début de match hésitant avec quelques relances imprécises, le jeune joueur bordelais a pris la mesure du poste et a bien lu les trajectoires de ballons. Avec l’application et le sérieux qui le caractérisent, il a su livrer une copie satisfaisante pour ce changement de poste forcé par l’absence de Nicolas Pallois.
Maxime Poundjé : Un match sans histoire. Presque jamais mis en danger défensivement, et très timide dans le domaine offensif où sa participation au jeu a été très légère.
Jérémy Toulalan : La saison de l’ancien nantais est définitivement lancée avec un nouveau match plein et sans baisse de régime physique. Présent aux bons endroits aux bons moments pour empêcher les attaques adverses de se construire, il a également joué vers l’avant par des passes franches et incisives.
Jaroslav Plasil (cap) : Le capitaine girondin a beaucoup couru, mais plusieurs passes approximatives ont fait partie de son match, ce qui n’est pas dans ses habitues. Sérieux à la récupération et courageux, comme à chaque match, mais peu déterminant dans la construction du jeu.
Valentin Vada : Comme à son habitude, le milieu de terrain bordelais a alterné le bon et le moins bon. Une première mi-temps discrète mais propre techniquement, et une deuxième mi-temps paradoxale faite de bons gestes vers l’avant, d’une belle frappe à l’entrée de la surface qui oblige le gardien adverse à se coucher, et de beaucoup de passes faites à l’inverse du jeu. Remplacé à la 87eme minute par Mauro Arambarri.
Adam Ounas : Quelques bonnes accélérations, mais un manque de poids dans le jeu offensif de l’équipe en étant souvent trop loin de la surface lors des bons coups à négocier pour les Girondins. Le match du jeune bordelais a tout de même été marqué par beaucoup de sérieux et d’application à la fois dans le repli défensif et dans la qualité des transmissions à ses partenaires. Remplacé à la 83eme minute par François Kamano.
Jérémy Ménez : Une belle vision du jeu pour un centre aux allures de caviar pour Gaëtan Laborde en deuxième mi-temps, quelques bonnes passes entre les joueurs adverses, et à l’inverse beaucoup de ballons perdus par manque de mouvement et de réactivité. Remplacé à la 79eme minute par Malcom qui a délivré les Girondins via un coup-franc côté droit qui est venu se nicher sous l’équerre des cages du gardien nancéien (0-2).
Gaëtan Laborde : Il a mis du coeur à l’ouvrage et s’est d’abord montré maladroit en frappant à côté sur un service en or de Ménez, sur un centre, en plein coeur de la surface. Il s’est ensuite remis en ordre de marche en débordant Cabaco et en effectuant le centre qui a contraint Cuffaut à marquer contre son camp d’une tête plongeante (0-1).
Jocelyn Gourvennec : L’entraîneur bordelais avait décidé de relancer Ménez et Ounas au détriment de Kamano et Malcom, et de se passer de Sertic en instance de départ. Le milieu à trois Vada-Plasil-Toulalan a bien fonctionné ensemble dans le secteur de la récupération mais l’animation offensive a été pauvre en première période. Selon ses dires, l’entraîneur girondin a élevé la voix à la mi-temps, ce qui a eu un impact sur son équipe, plus mobile en deuxième période. Ses changements ont été judicieux et bien dosés puisque Arambarri provoque le coup-franc du 0-2 et que Malcom le transforme. Une bonne gestion des évènements de la part du coach girondin.
Par Florian RODRIGUEZ