Stéphane Martin : "Je n'imaginais pas cette première année aussi mouvementée"

© Iconsport
Le Président des bordelais a fait le bilan de sa première année à la tête des Girondins, et il ne l'imaginait pas aussi riche en rebondissements.
Voici ses propos :
"Cela a été dur, je n'imaginais pas cette première année aussi mouvementée mais c'est intéressant de commencer par une période de turbulences, cela permet de se blinder un peu et d'acquérir de l'expérience plus rapidement que si tout avait été linéaire (...) Cela a très bien commencé, le mercato a été très actif et globalement on était assez contents. Le cas Malcom n'a pas été simple, on a réussi à le garder un an de plus et au-delà de l'apport sportif indéniable, en terme strictement économique, sa cote a augmenté. J'espère que ça permettra au club d'y trouver son compte économiquement."
Des erreurs dans le recrutement ?
"A posteriori, je pense que l'on a fait trop de mouvements, avec trop de jeunes joueurs. Recruter des jeunes joueurs et faire des paris, c'est une politique de club nécessaire mais là, il y en avait trop. On avait la volonté de recruter des joueurs plutôt posés, calmes, mais quand cela a commencé à mal se passer, avoir quelques joueurs avec plus d'expérience, du tempérament, aurait pu aider à mieux résister dans la tempête."
La série noire :
"C'est terrible car on ne sait pas où ça va s'arrêter et comment. Prendre 5 points sur 12 matches, il faut réaliser que c'est 20 sur une saison, on était sur un rythme de la moitié des points d'un relégable. Là, il y a vraiment la peur de la relégation qui est catastrophique pour un club comme Bordeaux."
Les différences entre l'ère Gourvennec et l'ère Poyet :
"Il y a aussi des nouveaux joueurs. Ceux recrutés au mercato ou qui ont émergé ont eu un apport important. La charnière centrale a été changée à 100%, Soualiho Meité a un gros impact technique et physique. Si on regarde Jocelyn ou Gustavo, c'est un schéma tactique qui est très proche, des choix de joueurs très proches aussi, mais avec un mode de management complètement différent car ce sont deux personnalités complétement différentes. Prendre un clone de Jocelyn n'aurait pas eu de sens. Au-delà des faits de jeu, il y a une solidité défensive supérieure à celle que l'on a connu en début de saison ou lors de la période noire."
Martin: "Je n'imaginais pas cette première année aussi mouvementée" à Bordeaux