Un nul insuffisant [joueur par joueur Bordeaux-Rennes]

04/02 - 22:48 | Il y a 9 ans

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Après une première mi-temps catastrophique face au Stade Rennais, les Girondins ont proposé un visage un peu meilleur en deuxième période avec des intentions individuelles plus franches. Insuffisant pour ramener autre chose que le point du match nul (1-1).

 

Cédric Carrasso : Il empêche Amalfitano d’ouvrir le score grâce à une belle détente sur son côté droit en première période. Impuissant sur la tête de Gourcuff très bien placée et forte.

 

Milan Gajic : Invisible en première période, il a poursuivi sur le même rythme jusqu’au but de Ménez où son centre à au ras du sol est parfait pour Laborde et finit au deuxième poteau sur une déviation rennaise. Il est ensuite totalement passif sur le centre de Baal qui amène l’égalisation de Gourcuff.

 

Igor Lewczuk : En retard sur ses interventions jusqu’à son remplacement à la 44eme minute par Younousse Sankharé pour cause de blessure. L’ancien milieu défensif lillois n’a pas apporté de surnombre offensif et a joué simple à la récupération en prenant la place de Toulalan qui est passé en défense centrale. Présent dans la zone de Gourcuff sur l’égalisation bretonne sans intervenir.

 

Nicolas Pallois : Costaud pendant une bonne partie du match avant d’être lui aussi concerné par l’égalisation rennaise en étant à côté de Gourcuff sur le but de l’ancien girondin. Absent également sur une tête de Sio qui aurait pu offrir le but de la victoire à Rennes.

 

Théo Pellenard : De nombreux ballons perdus en première mi-temps par manque de vitesse dans les enchaînements. Sa deuxième période a été un peu meilleure mais sa lenteur dans la prise de décision a persisté.

 

Jérémy Toulalan : Souvent pris de vitesse en tant que milieu défensif, il n’a pas été plus heureux avec son positionnement en défense centrale suite à la sortie de Lewczuk. Amusé par Sio ou Diakhaby, il n’a pas eu l’énergie nécessaire pour compenser son déficit de vitesse par une anticipation de bonne qualité, à l’image du but rennais où il sort de son axe central alors que Milan Gajic était pourtant en place. 

 

Jaroslav Plasil (cap) : Le capitaine bordelais a fait preuve de maladresse à de nombreuses reprises à la relance et n’a que très peu participé au jeu offensif.

 

Valentin Vada : Après un excellent match face à Dijon mardi, le milieu de terrain argentin est retombé dans ses travers en jouant à l’inverse de ce que le jeu demandait. Imprécis et à court de rythme. Remplacé par Diego Rolan à la 72eme minute.

 

Adam Ounas : Des dribbles qui ne passent pas, des adversaires qui l’ont pris de vitesse et aucune possibilité de créer le danger. Seule son implication dans le repli défensif apporte une maigre satisfaction. Remplacé par Malcom à la 52eme minute. Le milieu offensif brésilien a dynamisé le jeu par des accélérations franches balle au pied et a permis à Bordeaux de retrouver un peu d’allant offensif.

 

Jérémy Ménez : Une première mi-temps lente et sans mordant à l’image de l’équipe, et une deuxième période avec plus de jus dans les gestes offensifs avec un but sur une frappe rasante du pied gauche au deuxième poteau. Malheureux à deux reprises en fin de match. D’abord sur une interception sur Gnagnon suivie d’une feinte de frappe et d’un tir repoussé par Costil sur la barre pour la deuxième balle de match bordelaise. Auteur également d’une frappe sur le poteau à la dernière minute du match en position de hors-jeu malgré une position licite.

 

Gaëtan Laborde : Livré à lui-même en première mi-temps, il a eu plus de soutien en deuxième période sans avoir de possibilité de se mettre en valeur jusqu’à cette occasion en or sur un contre en fin de match. Seul face à Costil côté droit, à cinq mètres du but, l’attaquant bordelais frappe du pied gauche côté fermé et manque le cadre dans un moment crucial du match.

 

Jocelyn Gourvennec : Le coach girondin a exercé son coaching en choisissant de redescendre Toulalan en défense centrale à la sortie de Lewczuk pour faire une place à Sankharé au milieu de terrain. Un changement qui n'a pas eu de réelle influence même si Sankharé a apporté plus de présence physique. En colère à la mi-temps, l'entraîneur girondin a peut-être haussé le ton puisque ses joueurs ont montré plus d'esprit d'initiative en deuxième période sans pour autant réussir à s'imposer.

 

Par Florian RODRIGUEZ

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